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couverture de : Un animal sauvage
Delphine A le Vendredi 02-05-2025
Je continue ma lecture des romans de Joël Dicker. Si certains se suivent et se ressemblent, d’autres sortent du lot. « Un animal sauvage » fait malheureusement partie de la première catégorie. Sophie et Arpad forment un couple parfait (comme je déteste cette expression !) : ils sont beaux, riches, ont de merveilleux enfants, des jobs de rêve, et habitent une magnifique maison perdue en pleine nature. Karine et Greg sont la version d’en dessous : ils habitent la même ville, mais leurs enfants sont insupportables, leur maison moins belle, et Greg est loin d’être le mari idéal. Et pour cause : il est obsédé par Sophie… On y retrouve tous les thèmes de prédilection de Jojo : une histoire d’amour inconditionnel, une énigme bien tordue, et les bords du lac Léman. J’avoue que l’intrigue est prenante et que les pages se tournent vite, mais les personnages ne sont pas très fins, et les ficelles de l’intrigue un peu trop grosses à mon goût. Enfin je vous rassure, je l’ai dévoré en 3 jours quand même, Jojo est toujours aussi efficace ! Bref, pas mon meilleur Dicker.
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Marie L le Mardi 09-04-2024
Cette fois-ci l'auteur met un calendrier au début de chaque chapitre et barre les jours passés...cela peut aider dans ces incessants aller-retour qui personnellement me fatiguent. La ficelle est toujours la même. Pour les inconditionnels de Dicker.
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couverture de : L'Énigme de la Chambre 622
Delphine A le Dimanche 11-07-2021
Joël Dicker a vraiment l’art de nous raconter des histoires en nous menant par le bout du nez. Il en donne une nouvelle fois la preuve ici avec « L’énigme de la chambre 622 », parue l’année dernière. « L’auteur » se remet d’un chagrin d’amour en partant quelques jours se ressourcer dans un grand hôtel des Alpes suisses. Il y fait la connaissance de Scarlett, anglaise ravissante mais curieuse qui partage avec lui un constat : entre les chambres 621 et 623 de leur étage, la chambre 622 n’existe plus. En effet, bien des années auparavant, un meurtre y a été commis, au cours du grand week-end de la banque d’affaires Ebezner. De cette enquête non élucidée ils vont faire le but de leurs vacances… On retrouve encore et toujours les mêmes caractéristiques des romans de Joël Dicker : la mise en abîme de son travail d’écrivain, à travers le personnage récurrent de « l’auteur » ; une histoire d’amour absolu à la limite du cul-cul ; un récit rondement mené qui nous tient en haleine de bout en bout. Le problème, c’est qu’ici cela tire encore en longueur, tu aurais pu la faire beaucoup plus courte Jojo pour le même résultat ! D’autre part, il caricaturise ses personnages à l’extrême, à la limite du grotesque. Cela peut prêter à sourire, mais affaiblit à mon sens le récit. Par contre j’ai aimé le subterfuge de ne pas connaitre la victime jusqu’au milieu du livre, quelle belle idée ! Bref, pour la faire courte, vous passerez un bon moment, mais pour moi derrière « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » et « Le journal des Baltimore ».
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couverture de : Le Livre des Baltimore
le Mercredi 28-09-2016
Après avoir beaucoup aimé "la vérité sur l'affaire Harry Québert", je me suis lancée dans le nouvel opus de Joël Dicker, "le livre des Baltimore". On y retrouve le personnage de l'écrivain Marcus Goldman, qui cette fois-ci nous dévoile son enfance dans une famille pas tout à fait comme les autres, auprès de ses parents, vivant dans une banlieue banale du New-Jersey, mais surtout auprès de son oncle et sa tante, membres de la riche société de Baltimore. Week-ends là-bas, vacances dans les Hamptons et à Miami, il partage ainsi les 400 coups avec son cousin Hillel et son frère adoptif Woody. Tout ça jusqu'à ce que le drame ne se produise... Malgré ses nombreux défauts, j'ai beaucoup aimé ce roman : le récit de cette "plus qu'amitié" à la vie à la mort entre les 3 garçons m'a touchée, rempli de détails et d'anecdotes la rendant presque palpable ; l'ambiance américaine que l'on trouvait déjà dans "La vérité..." ; et puis ce mystérieux drame que l'on voit peu à peu se dessiner. Par contre le dernier tiers du livre peut paraitre quelque peu longuet, les sentiments un peu mielleux et peu crédibles si l'on prend un peu de recul. Mais qu'importe, je l'ai dévoré !
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