Liste des commentaires
|
Ame rouge
Delphine A le Dimanche 30-08-2020
J'avoue que j'ai moins accroché sur ce 3ème tome des aventures de Blacksad, le matou détective : si le graphisme est toujours au top, j'ai cette fois-ci eu du mal à rentrer dans l'histoire et à me repérer dans les personnages. Il y a je trouve trop de thèmes abordés (pauvreté, idéologie, référence au Maccarthysme), et cela nuit à la compréhension de l'histoire. Bref, pas le meilleur tome.
|
|
Arctic-Nation
Delphine A le Mercredi 22-07-2020
Suite des aventures de Blacksad, détective chachou qui évolue dans une société pourtant loin de l'être, chachou. Ce deuxième album est du même niveau que le premier, voire même meilleur : le graphisme est très réussi, les animaux choisis pour incarner chacun des personnages collent bien à l'idée que l'on veut s'en faire ; la mise en scène est sublime, on a l'impression d'être comme au cinéma ! Et en plus le scénario tient la route, notamment sur la thématique malheureusement toujours actuelle de noir contre blanc...
Bref, un album très réussi, vite, le 3ème !
|
|
Bonne santé
Delphine A le Samedi 06-09-2025
J'avais bien aimé le "Sept vies à vivre" de Charles Masson, alors je me suis dit pourquoi ne pas continuer à découvrir cet auteur ? Moi qui avec le recul aurais bien aimé faire médecine, je me suis donc lancée dans sa bande dessinée "Bonne santé".
Avis très mitigé : l'auteur y raconte quelques histoires de ses années de médecin-chirurgien ORL à Lyon, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas folichon ! Cancer, mort, questionnement, vocation versus réalité, dur dur. Le propos est doublé par un dessin brutal, voire sale, en noir et blanc, enfin pas joli quoi. Bref, il faut avoir le moral !
Un témoignage intéressant en tout cas.
|
|
L'art de la joie
Delphine A le Jeudi 26-12-2024
Même s’il n’est paru qu’en 1996, « L’art de la joie » est déjà considéré comme un classique de la littérature italienne. Durant plus de 600 pages, Goliarda Sapienza nous raconte l’histoire de Modesta, jeune femme sicilienne au caractère bien trempé, née dans la misère un 1er janvier 1900, et qui à force de volonté (et dans le désordre !) va devenir princesse Brandiforti, poète, marxiste, novice et mère de famille. La petite histoire se mêle rapidement à la grande, et permet ainsi au lecteur de découvrir le XXème siècle de nos amis italiens, qui n’ont pas été plus gâtés que les autres en terme de dictature, répression et malheurs.
Même si je l’ai lu en entier, je n’ai pas aimé. Tout d’abord le personnage de Modesta m’a très rapidement déconcertée : avide de sortir de la misère, calculatrice à l’extrême, mesquine et menteuse aux mœurs très libres, elle tombe ensuite dans le cadre de la femme belle et intelligente qui comprend tout mieux que les autres tout en les manipulant, bref, elle m’a énervée. Ensuite la narration : rien n’est jamais clairement expliqué, le lecteur doit deviner ce qui se passe entre les multiples personnages aux noms italiens (forcément) mais qui se ressemblent un peu tous, bref, pas facile de suivre (surtout quand le personnage principal vous énerve !). Et pour finir l’écriture, avec ses interminables dialogues politico-poétiques, où les personnages se prennent la tête pendant des heures, pardon, des pages… Au secours… Par contre j’ai été surprise par la liberté de ton de l’auteure, notamment concernant la sexualité de son héroïne, mais il faut dire que le livre a été écrit pendant les années 70.
Bref, pas le chef d’œuvre auquel je m’attendais, mais un livre singulier un peu longuet au propos révolutionnaire.
|
|
PETITE FILLE DE MONSIEUR LINH (LA)
le Mardi 12-06-2018
Tendresse assurée. Monsieur Liinh nous entraine vers une belle histoire d'amour. N'hésitez pas .
|