Suite de notre lecture à ma fille et à moi des orphelins Baudelaire : dans ce tome 2 intitulé "Le laboratoire aux serpents", les enfants se trouvent un nouveau tuteur en la personne de Montgomery Montgomery, célèbre herpétologue. Non, il n'est pas un spécialiste de l'herpès (!), mais des reptiles, et nos orphelins découvrent avec plaisir son laboratoire regorgeant de serpents tous plus intrigants les uns que les autres. Malheureusement, leur funeste destin va les rattraper, et leur faire vivre une nouvelle aventure... Même si on reste dans le même ton que le précédent volume, on découvre ici dans une nouvelle ambiance, un peu à la museum d'histoire naturelle, avec ses grandes verrières luxuriantes, et les cages de la grande ménagerie. Bon, il faut bien avouer que les ficelles de l'intrigue sont grosses comme le bras, mais rappelons qu'il s'agit de littérature enfantine. En tout cas vivement le 3ème tome !DD78

Je continue ma lecture des "Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire", et franchement ça tourne un peu en rond. Toujours la même trame, à savoir :- l'arrivée chez leur nouveau tuteur, tous plus bizarres les uns que les autres ; - attention le comte Olaf va nous trouver / mais non on va vous protéger ; - Le comte Olaf, déguisé, se pointe effectivement, mais personne d'autre que nos orphelins ne le reconnait; - Mais comment va-t-on déjouer le terrible piège du méchant ?, avec des situations toutes plus abracadabrantes les unes que les autres (comme un bébé de 18 mois qui escalade une cage d'ascenseur avec ses dents ??!!)- le méchant s'enfuit, suite au prochain épisode/tuteurHeureusement, il y a (quelques) bonnes surprises ;- les situations, qui ont l'avantage d'être originales (ici t'es in ou t'es out ?)- quelques indices qui donnent l'espoir d'une histoire plus vaste (V.D.C, Isadora et Duncan et j'en passe).Bref, je vais continuer ma lecture, mais je pense ça pourrait être mieux en ne prenant pas trop nos jeunes lecteurs pour des imbéciles.DD78

c'est génial SUPER

Comme chaque fois Mo Hayder distille le suspens jusqu'à le porter au paroxysme. Ame sensible s'abstenir. The beast est le film inspiré de ce roman.

L'album de trop. La série "Quintett" de Giroud était certes pas mal, mais personnellement j'avais trouvé le rebondissement final un peu tiré par les cheveux. J'avais pourtant bien aimé cette intrigue placée durant la première guerre mondiale, au beau milieu de la Macédoine, avec ses personnages singuliers dont on découvrait les différents aspects au cours des albums. Par contre le lien qui les reliait en fait tous ne m'avait pas plus emballée que ça. Et voilà que ce hors-série en remet une couche, en citant en plus mille détails que j'avais oubliés, ce qui a rendu ma lecture pénible. Bref, pas terrible.

J'ai adoré ce second volet de la série des Jean-quelque-chose de Jean-Paul Arrou-Vignod. "Le camembert volant" est un condensé d'enfance "à l'ancienne", où l'on s'amusait avec un carton, allait pêcher avec son grand-père, et se tapait dessus quand on s'ennuyait. C'est drôle, frais, plein de vie, bref, ça fait du bien ! Et n'allez pas me dire que c'est un livre pour enfants, vous me vexeriez ! Trop hâte de découvrir la suite avec l'arrivée de la tribu à Toulon : quelle drôle de maison leurs parents ont-ils bien pu trouver ??

L'intrigue se situe toujours dans le joli village de Falbalack (!), mais cette fois-ci sous la canicule estivale. le corps d'une jeune femme torturée est retrouvée sur 2 squelettes ayant à priori reçu les mêmes sévices, et lorsqu'une nouvelle jeune fille disparait, c'est toute l'équipe du commissariat local qui se met à pied d'oeuvre, notamment en allant fouiller dans les vieux secrets de la famille d'Ephraim Hult, "le prédicateur"... Derrière cette enquête, on retrouve avec plaisir tous les protagonistes du tome précédent, et leurs petits tracas et leurs soucis du quotidien. L'écriture est efficace, presque parfois un peu trop cliffhanger (chapitres courts qui laissent sur sa faim et qui obligent à foncer au suivant), mais je l'ai comme l'autre dévoré !

J'ai retrouvé avec plaisir Erica, Patrick et les autres dans cette fois-ci la dramatique enquête sur le meurtre d'une enfant. En parallèle, on découvre la vie de l'égoiste Agnes, riche héritière des années 20. Peu à peu les 2 histoires s'entremêlent pour ne faire plus qu'une, dans la poussière d'un tailleur de pierre... Bon, je sais, les rouages utilisés par l'auteur suédois sont grossiers, mais diablement bien faits, et j'ai dévoré ce 3ème tome en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Vite, où est le 4ème ???

J’ai en fait emprunté « Une famille aux petits oignons » pour pouvoir lire le 4ème tome de la série, qui n’est pas disponible seul à la médiathèque. « Des vacances au chocolat » amène cette fois-ci nos Jean-Quelque-chose au bord de la mer, à l’hôtel des Roches rouges. Bon, il s’agit en fait d’une caserne aménagée en centre de vacances pour les militaires et leurs familles, mais ce n’est pas ça qui va arrêter la troupe des frangins dans leurs bêtises de jeunesse. On les voit d’ailleurs ici un peu grandir les frérots, faisant leurs premiers murs pour se passer de l’autorisation parentale. Mais c’est toujours frais, charmant, plein de bonne humeur et d’amour, bien caché entre les lignes. J’ai adoré ces vacances au chocolat, avec cependant un seul reproche : c’est beaucoup trop court ! En tout cas merci Mr Arrou-Vignod de nous faire partager un peu de votre enfance, certes romancée, mais qui n’en reste pas moins terriblement attachante.

4ème tome de la série chinoise de Peter May, « Cadavres chinois à Houston », malgré son titre bien pourri, est un assez bon cru. Il a le mérite de cette fois-ci inverser les rôles et ainsi placer nos protagonistes sur le sol US, en plein cœur du Texas en plus, on peut difficilement faire plus ricain ! Notre chère Elisabeth tente donc de refaire sa vie loin de son Li (ah ah) en prenant un nouveau poste à l’université de Houston. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que de son côté le bel inspecteur a demandé sa mutation à l’ambassade chinoise de Washington, dans l’espoir de la retrouver. Bon, Houston-Washington, ce n’est pas franchement la porte à côté, ça doit être pour cela qu’il n’a jamais franchi le pas. Quoi qu’il en soit, vous me voyez venir avec mes gros sabots, figurez-vous qu’une cinquantaine de clandestins chinois sont retrouvés morts dans un camion à la frontière mexicaine, qu’Elisabeth est amenée à réaliser les autopsies, et que Li vient mener l’enquête pour le gouvernement chinois. Ces deux-là se retrouvent donc, et doivent affronter ensemble le spectre d’une pandémie mondiale… Pourtant écrite en 2002, l’intrigue est terriblement d’actualité et résonne tristement auprès du lecteur de 2021. Je vous rassure, ici tout est bien qui finit bien, et on aura même passé un bon moment de lecture, avec en plus un twist final qui nous fera lire (bientôt) le tome suivant ! Bref, j'aime bien Peter May.