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couverture de : Délivrance
Delphine A le Samedi 14-11-2020
3ème tome des enquêtes du département V, dédié aux cold cases danois. L'inspecteur Carl Mørck qui le dirige est toujours moyennement bien dans sa peau après l'intervention qui a coûté la vie de son collègue et laissé l'autre tétraplégique. Et ce n'est pas son assistant syrien bedonnant et un peu farfelu, ni sa secrétaire hardos et susceptible qui arrangent le tout. Mais quand une vieille bouteille à la mer contenant un message illisible arrive d'Ecosse, ces deux derniers se réveillent et arrivent à le décrypter : c'est un SOS écrit par deux jeunes garçons danois kidnappés... L'affaire est rondement menée, avec ce qu'il faut de suspense, d'attente et de rebondissements, tout en s'appuyant sur la galerie de personnages déjà en place. On tremble pour eux, et on les tourne vite encore ces pages pour connaître le fin mot de l'histoire. Pour ma part le meilleur tome de la série jusqu'à présent. Vivement le 4ème !
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couverture de : Dark eyes
le Jeudi 16-05-2013
Petite, Wally est adoptée par un riche couple d’américains. Aujourd’hui, après le départ de son père adoptif, elle vit dans la rue. La découverte de documents russes à son nom la lance sur la trace de ses parents biologiques. Seulement, sa famille est dangereuse et sa quête va mettre ceux qu’elle aime en danger…Un bon thriller ! Wally est comparée à Lisbeth Salander, et l’image est juste : débrouillarde, arnaqueuse, dure et à la fois forte et fragile, Wally veut la vérité par tous les moyens.Public concerné : adolescent, adulteWilliam Richter – Albin Michel : Wiz, 2013, 15€Mélanie, Méré
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couverture de : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
le Dimanche 27-07-2014
J'ai lu "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" et j'ai bien rigolé ! Allan n'a pas du tout envie de participer à la petite fête organisée pour ses cent ans dans sa maison de retraite. Il décide donc de se faire la malle, et va tomber au cours de son escapade sur des personnages tous plus truculents les uns que les autres: Julius la magouille, Benny le vendeur de hot dogs, Mabelle qui jure comme elle respire, j'en passe et des meilleurs; en parallèle, on découvre l'extraordinaire vie d'Allan, qui sans s'en rendre compte, va traverser le 20ème siècle et rencontrer les plus grands, mais sans prendre son bon sens suédois (grosso modo après un petit verre, tout s'arrange!).C'est frais, c'est rigolo, les rebondissements sont tous plus gros les uns que les autres mais assumés par une histoire qui tient la route, bref, un très bon moment. A mon avis le livre idéal pour les vacances.DD78
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couverture de : Complètement cramé !
le Lundi 23-04-2018
Très bonne histoire. Comme toujours avec cet auteur pas besoin de crimes ou d'histoire extraordinaire pour nous passionner. Son "secret" des personnages avec des blessures, des peurs, des envies. Il nous raconte leurs vies et c'est génial.
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le Mercredi 02-01-2013
Complètement cramé ! / Gilles Legardinier; Fleuve noirRésumé : le chef d’entreprise de conserves Andrew Blake, 60 ans bien sonnés, plaque tout pour marcher sur les traces de sa femme décédée. Il s’engage en tant que majordome (anglais !) dans une maison française.Il se retrouve au milieu de fous qu’il n’arrive tout d’abord pas à comprendre. Il est obligé de s’adapter et s’applique à débloquer un certain nombre de situations cocasses ou embarrassantes liée à la belle propriétaire, la solide cuisinière, la rêveuse femme de ménage et le régisseur à côté de la plaque… Quid du chat et de sa distance par rapport à la chaudière ?Appréciation personnelle : Hilarant ! Tendre, humoristique, je me suis surprise à rire tout haut, ce qui ne m’étais pas arrivé depuis... Passez un très bon moment de détente.Public concerné : adolescent et adultecoup de cœur !Mélanie, Méré
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couverture de : Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers
le Jeudi 03-01-2013
Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers de Björn LarssonJan Y., poète ayant voué toute sa vie à la poésie, a accepté la mort dans l'âme d'écrire un roman policier à la demande de son éditeur. Juste avant qu'il ne le termine, il est retrouvé pendu dans la cabine de son bateau, ancré dans le port d'Helsingborg. Un crime maquillé en suicide. Qui l'a tué ? Un proche (son ami auteur de polars, son père qui l'a toujours détesté ?) ou le tueur à gage d'un des capitalistes véreux épinglé dans son polar ? C'est le commissaire maritime Barck, lui-même poète à ses heures, qui est chargé de l'enquête. Le manuscrit inachevé du poète, décrypté par le policier, est peuplé de personnages empruntés au « réel ». Les états d'âme de l'éditeur Petersen renvoient aux tumultueuses mutations de l'industrie du livre.Il n'est pas impossible de deviner qui est l'assassin… Mais on est bluffé par la qualité du roman, l'élégance du style, la beauté des poèmes, la subtilité des personnages, aussi bien retors et qu’attachants. C’est surtout un manifeste en faveur de la beauté du verbe. On peut bien pervertir ou tuer les poètes, la poésie, elle, ne meurt pas.Emmanuelle Liégey - lectrice
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couverture de : La tête la première
Delphine A le Mercredi 11-11-2020
Ce que cette série peut être noire ! Il faut vraiment avoir la pêche. J'en suis donc au 3ème et avant-dernier album de la série "Blast" de Manu Larcenet, et on passe ici un nouveau cran dans la noirceur et le glauque. Polza continue d'être interrogé par la police sur le meurtre d'une jeune fille. On apprend d'ailleurs comment il l'a rencontrée, suite à un passage que j'ai trouvé particulièrement difficile. le rythme général est bien lent, le trait sombre, l'histoire glauque... Bref, vivement que ça se termine !
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couverture de : Le monde à l'endroit
le Samedi 12-01-2013
Lors d’une pêche à la truite dans une rivière limpide des Appalaches, le jeune Travis découvre des plants de cannabis et ne résiste pas à la tentation d’en couper quelques uns. Ce vol va bouleverser son existence. Il devra affronter Tommey, le très violent propriétaire du cannabis, sera rejeté par son propre père qui ne l’a jamais compris pour être recueilli par Léonard, le dealer, un ancien professeur .Ce dernier, va lui permettre de grandir et de réfléchir au passé : le sien, intimement confondu à celui de sa région natale où la Guerre de Sécession a laissé des traces très profondes. Quelques fois très noir, il s’agit pourtant d’un très beau roman d’apprentissage passionnant et très humain.Jocelyne Pontchartrain
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couverture de : Les pubs que vous ne verrez plus jamais
le Vendredi 23-11-2012
Un florilège des publicités sexistes, racistes ou simplement stupides classées par thèmes : la famille idéale, les enfants, les armes ,la cigarette, l’alcool, la femme, le machisme, l’homme, la voiture, la santé, le racisme.Un exemple dans la femme : « Un destin tout tracé, le cœur de la femme appartient à son électroménager ». Et dans le racisme : « Le noir qui devient blanc ne peut-être qu’heureux, le savon est-il un ascenseur social ? "Jubilatoire.
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couverture de : Sombre
Delphine A le Dimanche 01-10-2023
Les choses ne s'arrangent pas pour nos héros dans ce 4ème tome du "Grand mort", de Loisel et Mallié : les catastrophes naturelles s'enchainent et rendent la vie de plus en plus précaires, même au fin fond de la Bretagne. Et quand la jalousie s'en mêle, cela n'arrange rien... L'histoire imaginée par Loisel reste toujours autant efficace, et l'on suit avec angoisse Gaëlle et Pauline qui tentent de retrouver Erwann à travers une France désolée, pendant que celui-ci se lie davantage avec l'étrange petite Blanche. Le graphisme est lui aussi toujours aussi beau, ajouté aux sublimes couleurs. Vite, la suite !
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couverture de : La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi
le Dimanche 08-09-2013
Une missive dans le titre, une boîte à lettres dans la campagne anglaise en image, une randonnée en quatrième de couverture : tous les ingrédients étaient là pour attirer mon attention sur un présentoir de la médiathèque de Frontenac.Et ma foi, je n’ai pas été déçue ! Une lettre brève mais grave. Sur fond d’actualité sociétale : séparation de couple, alcoolisme, cancer, Alzheimer, une marche très longue de mille kilomètres du sud au nord de l’Angleterre à travers villes et campagne. La volonté de fer d’Harold qui s’estime si lâche. Son humilité à toute épreuve face aux médias et aux profiteurs. Son amour si fort pour Maureen après 20 ans de séparation de corps et d’esprit dont leur fils est la cause. Certains pourraient dire que ce premier roman de Rachel Joyce reste superficiel ; moi, je l’ai trouvé plein d’émotions incitant à la réflexion. Après 2 jours, je suis encore dedans.Quant à la carte de l'Angleterre et de l'itinéraire d'Harold située en début de livre, j'y suis revenue maintes fois pour imaginer les lieux au fil de la marche, parfois pénible, parfois jubilatoire, comme chaque longue randonnée, somme toute... Si un jour, je me rends dans un endroit de ce parcours, c'est avec grand plaisir que je penserai à Harold.Émérance Bétis
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