Ca y est, c'est déjà l'automne chez Mons Kallentoft, et pour une fois, c'est tant mieux ! J'avais en effet moyennement apprécié les 2 tomes précédents, mais cette fois-ci moins de remplissage et plus de psychologie, bref, les choses avancent pour l'inspectrice Malin Fors. Certes, elle est toujours aussi fortement alcoolisée, a une vie sentimentale plus que chaotique, et reste engluée dans ce secret de famille qui la ronge à petit feu sans que ses parents ne fassent quoi que ce soit. Heureusement qu'un bon gros homicide vient lui changer les idées : le riche avocat nouvellement propriétaire du château du coin vient de se faire sauvagement poignarder. La famille d'aristos qui lui avait céder la demeure y serait-elle pour quelque chose ? A moins que les mauvaises fréquentations du défunt ne se soient retournées contre lui... Contrairement au tome précédent, l'intrigue (et la chute) tient ici bien la route. En plus on voyage, entre les forêts suédoises balayées par le vent et la chaleur de l'île de Ténérife. L'histoire de Malin suit son petit bonhomme de chemin, et j'ai hâte de lire le prochain tome pour enfin le connaitre, ce fichu secret de famille ! Bref, à suivre.

Un bouquin qui se dévore, vous laisse en attente et même si vous voulez arrêter de lire vous continuez afin de connaitre la suite !!! Je le recommande vivement !!!

A sa sortie de prison Valérie est accueillie par Isa une ancienne compagne de cellule, et sa belle sœur chargée par son mari décédé de lui donner son journal intime. Après la révolte et l'irréparable comment s'insérer dans la société qu'elle a voulu changer.C'est un texte court dense et riche d'émotion.Catherine

On apprend beaucoup de choses grâce à ce livre, particulièrement sur le choix très sélectif des musiques autorisées durant la guerre. Il nous apprend également que l'on peut trouver d'excellents musiciens là où on s'y attend le moins...

J'ai adoré ce livre! même si la lecture est difficile au début tant les choses sont différentes. Cela se passe dans au moins 200 ans, très dystopique, où l'énergie n'est plus le pétrole mais les mollets des gents. Un peu difficile de comptebdre le contexte de l'histoire tant ce roman nous plonge dans un monde qui est totalement différent du nôtre mais ça veut le coup, et même, on ne voit plus le nôtre pareil. Du très très grand roman!!

A peine la moyenne. Lecture facile, sans rebondissement. De nombreuses d'incohérences. Rien à voir avec "Juste avant le bonheur", du même auteur, et que l'on lit sans s'arrêter mais que l'on ne voudrait jamais finir!

"Le peintre d'éventail" d'Hubert Haddad nous emmène dans un Japon dont on ne sait pas tout de suite s'il est ancestral ou contemporain, au sein de la pension de dame Hison, perdue au bord d'une petite route entre les montagnes et la mer. Le jeune Matabei vient s'y réfugier après un traumatisme, et s'éprend peu à peu de la beauté des jardins, ainsi que de celle des éventails peints par le vieux jardinier. Cette expérience le transformera à jamais jusqu'à ce que la folie des hommes et de la Nature se rappelle à lui... Bon, disons-le tout de suite, je me suis un peu (beaucoup) ennuyée à la lecture de ce livre : l'action avance très lentement, perdue au milieu de descriptions aussi belles que soporifiques. Heureusement, les personnages hauts en couleur de la petite pension, ainsi que le coup de théatre au 2 tiers du roman permettent de tenir jusqu'à la fin. C'est dommage, car Hubert Haddad écrit terriblement bien. Bref, beau mais pas terrible.

Années 2070 : aux USA, la prohibition a repris. Oui, mais ce sont le café et le chocolat qui sont interdits car considérés comme addictifs ! Anya Balanchine est la fille de l'ancien Parrain, mort assassiné 7 ans plus tôt, laissant Anya gérer seule sa petite sœur son frère adulte resté bloqué à 9 ans, et sa grand-mère mourante. Or, après lui avoir réclamé une barre de chocolat, son ex-petit ami tombe dans le coma, empoisonné... Anya est accusée à tort et voit sa vie retournée : elle doit faire face aux paparazzi et à la méfiance de ses camarades, endurer la prison, et surtout reprendre contact avec la Famille. De ses choix découleront son avenir mais aussi ses amours avec le fils du procureur...Anya est vite attachante et son récit est loin d'être mièvre. Comment une jeune fille peut-elle faire face à ce genre de problème et gérer sa vie ? Faire des choix importants ? Un futur possible s'ouvre à nous avec Anya en nouvelle héroïne de la Mafia !De 12 à 120 ans :)La Mafia du chocolat Gabrielle Zevin, Albin Michel : Wiz, 2012, 16 €Titre original : All these things I've done

Documentaire jeunesse très bien fait et intéressant, que j'ai consulté avec intérêt en tant qu'adulte.50 tableaux face à l'histoire sur la période de 1789 à 2002. Les artistes illustrent les évènements avec des points de vue très personnels et engagés.Les textes sont très lisibles : un bloc texte sur l'événement, un autre sur l'artiste, son travail et sa démarche. Puis le tableau ou l'affiche, qui ne sont pas des œuvres forcément connues mais nous font regarder l'histoire différemment.Bibliographie très complète. A la fin, tous les artistes sont cités et les œuvres répertoriées et détaillées.Seul regret, tout s'arrête en 2002. Françoise

Tony, 60 ans, a eu une vie assez terne, un mariage aussi. Les époux se sont éloignés. Adolescent il a connu Véronica, une fille étrange qui a dansé un soir pour lui. Mais celle-ci est sorti avec son meilleur ami Adrian. La déception a fait écrire à Tony une lettre horrible aux amoureux. Mais Adrian s’est suicidé ; pourquoi ?Quarante ans plus tard les souvenirs vont ressurgir et une lettre d’un notaire annoncant un testament bizarre va bouleverser Tony et lui faire comprendre la terrible vérité.Comme Tony, nous nous posons beaucoup de question : sur la personnalité de Véronica, sur celle d’Adrian, sur le rôle de Tony dans cette histoire. Les pièces du puzzle s’imbriquent les unes dans les autres au fur et à mesure et la fin nous laisse sans voix.Récit très bien mené, belle écriture.Danielle - Saint Germain de la Grange