Liste des commentaires
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L'amour et les forêts
le Mercredi 23-03-2016
Waouh ! Là encore un livre fort qui m'a scotchée, énervée, perturbée, bref, qui ne m'a pas laissée de marbre. "L'amour et les forêts" (quel joli titre, non?) raconte l'histoire de Bénédicte Ombredanne, trentenaire prof de lettres dans un lycée à Metz. Suite à une lettre d'éloges sur un de ses livres, elle rencontre l'auteur, et va tout doucement se confier à lui. Sur sa vie, familiale surtout, et sur ses relations avec son mari. Qui la harcèle. Quotidiennement. Inlassablement. Violemment. Bénédicte va-t'elle continuer à le supporter, et jusqu'à quand ?
Car c'est bien là la question : comment une femme intelligente peut-elle se laisser piéger de la sorte ? Et ne pas arriver à se sortir d'une relation toxique pour tous ? Le livre essaie de donner plusieurs explications, notamment avec les points de vue de Bénédicte, de sa famille, mais aussi de nous lecteur (on ne peut pas s'empêcher de réagir et d'essayer de comprendre). C'est très bien écrit, même si le 1er chapitre a dû je pense en rebuter plus d'un. Bref, j'ai beaucoup aimé.
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Charlotte
le Dimanche 13-09-2015
J'ai profité des vacances pour me plonger dans le "Charlotte", de David Foenkinos, qui a été l'un des romans phare de la rentrée littéraire de l'année dernière, et accessoirement prix Renaudot. Le sujet est pourtant tragique : la vie (et la mort) de la peintre juive Charlotte Salomon lors de la seconde guerre mondiale. Pourtant, la lecture en est infiniment douce, avec cette structure narrative en phrases courtes, les unes sous les autres, comme pour alléger le propos. Mais sous cette apparente douceur se cache bien l'ignoble, l'antisémitisme primaire, la traque, l'horreur... Je ne connaissais pas du tout ce peintre, et le texte de Foenkinos m'a beaucoup touché. Bref, pour moi un succès amplement mérité.
le Lundi 15-09-2014
Charlotte Salomon nait à Berlin en 1917. Lors de son enfance surgit un drame familial qui la poursuivra toute sa vie mais dont la vérité lui est cachée. Cet évènement fait suite de nombreux autres.Juive, elle sera ensuite exclue de toute vie sociale par les nazis et surtout de l'Ecole des Beaux-arts où elle avait été malgré tout acceptée. Après avoir vécue une passion amoureuse, elle consent avec grande difficulté à rejoindre ses grand-parents dans le sud de la France encore en zone libre.Elle y rencontrera une américaine et un médecin qui la pousseront à reprendre la peinture. En se jetant à corps perdu dans son art, elle achèvera une oeuvre autobiographique.Mais elle sera dénoncée et déportée, bien qu'enceinte.Ce très beau roman est écrit comme un poème en prose. Les phrases courtes et percutantes donnent un tel relief au personnage de Charlotte qu'il hantera le lecteur pendant très longtemps.Mais ce récit donne aussi à voir la naissance de l'artiste et de sa subite révélation à elle-même ainsi que la recherche d'un auteur, hanté par une artiste et qui part sur ses traces pour la comprendre et la faire vivre.Après la lecture, une plongée dans l'oeuvre de Charlotte Salomon s'impose.Elvira
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Pétronille
le Vendredi 31-10-2014
elle a 30 ans, aime le champagne, écrit des romans... puis une rencontre celle de Pétronille. Amélie Nothomb va se raconter a travers ces échanges son pour autant nous emmener à travers une histoire et une fin réelle et concrète."Barbe Bleu" reste après "Stupeur et tremblement" l'un de mes préférés.
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L'île du Point Némo
le Mardi 19-01-2016
Bon ben voilà, j'ai de nouveau craqué pour la magnifique couverture des éditions Zulma, ainsi que pour un titre énigmatique. Et j'ai bien fait, car "L'île du Point Nemo", de Jean-Marie Blas de Robles, est un super livre d'aventures qui nous transporte loin loin. Le diamant de lady MacRae a mystérieusement été dérobé dans son chateau des Highlands. Son ancien amant Martial vient l'aider à résoudre cette énigme, accompagné de son ami Holmes et de son majordome black Grimod. Le mystère se corse lorsque 3 pieds droits habillés d'une marque de tennis inconnue sont découverts à proximité... En parallèle, la fabrique de cigares d'Arnaud en Dordogne vient d'être rachetée par Monsieur Wang pour construire des e-books. Pervers notoire passionné de pigeons voyageurs (?!), ce dernier espionne ses employés avec des caméras cachées... Quel est le lien entre ces 2 histoires me direz-vous ? C'est justement ce que le livre propose de découvrir. Mais avant cela vous aurez été attaqué par des cosaques dans le Transibérien, vous vous serez rendus en Australie en dirigeable, et vous aurez atteint ce fameux point Némo, point géographique existant qui est en fait le point de l'océan le plus éloigné de toutes terres. Bref, j'ai beaucoup aimé, c'est un tourbillon d'idées et de personnages, mélangeant les genres et les époques avec une douce folie, même si quelques fois trop de folie tue la folie. Bref, on est bien loin du réel, mais ça n'en est que pour voyager davantage. J'ai en tout cas beaucoup aimé !
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A la grâce des hommes
Julie M le Mardi 26-12-2023
Une immersion dans le Nord de l’Islande au début du 19ème siècle.
Une vraie immersion, de celle qui vous fait entendre mugir le vent des tempêtes de neige, les ventres des animaux qu’il faut nourrir, sentir la brûlure du froid, l’humidité qui pique le nez, toucher la terre tellement gelée qu’on ne peut y enterrer personne, chercher la chaleur du feu et sa fumée qui fait pleurer les yeux.
Et il n’y a pas que la fumée qui fait pleurer les yeux...
Il s’agit d’un roman extrêmement bien documenté sur l’histoire vraie d’Agnes Magnùsdottir - dernière femme condamnée à mort d’Islande.
Bref, un très grand coup de coeur pour moi ! D’autant plus que je ne l’attendais pas alors merci beaucoup à Hélène (de la Biblio de St Rémy) de me l’avoir fait découvrir !
le Jeudi 01-12-2016
Comment après la lecture de ce livre peut-on oublié Agnès. Je dois avouer qu’elle est restée près de moi longtemps. Comme Agnès a apprivoisé la famille de l’agent de sécurité du canton, elle m’a captivé.
Nous sommes en Islande en 1829. Agnès sera la dernière condamnée à mort. Avec le révérend Totti, l’auteur nous conduit vers une réflexion sur la vérité. Finalement est-elle coupable des faits dont on l’accuse ?
Un très très beau roman.
Catherine
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Entre mes mains le bonheur se faufile
le Lundi 07-03-2016
Ce livre est un coup de coeur pour moi . Chaque personnage apporte une touche de singularité et en même temps, il est facile de se retrouver dans certains d'entre eux, notamment Iris.
Iris est cette femme solitaire, malheureuse dans son couple, épuisée par une routine qui ne la stimule plus. Après avoir décidé de reprendre sa vie en main, elle va pouvoir mettre en lumière sa force de caractère et s'épanouir au monde, d'abord d'un point de vue professionnel puis personnel. J'ai beaucoup aimé suivre son évolution et l'ai admiré maintes fois. Elle est très inspirante.
Gabriel, séducteur, est un homme torturé qui vous fera fondre car il est décrit comme étant très sexy et sous ses airs de provocateur, se cache de douloureuses blessures qui ne le rendront que plus attachant.
Marthe est une femme très surprenante, je pense qu'elle est la surprise de ce roman car je ne la voyais pas du tout comme elle est en réalité. Tantôt dure, tantôt tendre, elle joue de son charisme tout le long jusqu'à un évènement qui bouscule tout ce que l'on pouvait penser d'elle jusqu'à présent.
Cette lecture a été un pur moment de bonheur: j'ai été happé dès les premières pages. L'histoire, addictive et dynamique, m'a porté sans difficulté. Chaque personnage apporte sa pierre à l'édifice et j'ai beaucoup aimé évoluer dans les univers de la couture et de la mode.
Le bonheur est à portée de mains et il faut savoir puiser au fond de soi pour trouver le cran de tout balancer et repartir sur des bases saines pour trouver le bonheur.
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L'oubli
le Mercredi 03-05-2017
Histoire captivante construite à travers le monologue intérieur de Maud, une femme âgée qui perd la mémoire et ses repères quotidiens, Elle s’en rend compte mais ce qui la préoccupe le plus et finit par l’obséder (et agacer son entourage), c’est la disparition de son amie Elizabeth.
Des fragments du passé lui reviennent par bribes liées à des faits présents, et qui se tissent progressivement pour révéler un mystère à découvrir concernant sa sœur Sukey.
Malgré la gravité du thème, L’Oubli n’est pas un livre déprimant et peut même être amusant parfois. Son auteure, très jeune, dépeint de façon remarquable les errements de la pensée, tout en nous entraînant habilement dans une vielle histoire qui n’avait jamais été élucidée.
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Une saison à Longbourn
le Mercredi 17-12-2014
Début du 19 ème dans un petit village prés de Londres, la vie d'une famille bourgeoise mais surtout celle des domestiques , leur travail , leur condition de vie, leurs joies, leurs souffrances, leur amour tout y est.Un bon livre pour ceux qui aiment les romans de Jane Austin, les personnages viennent tout droit de la famille BENNET dans Orgueil et Préjugés.Denise
le Samedi 29-11-2014
Je dois avouer que j'ai été ravie de pouvoir lire ce roman. Raconter la vie des domestiques était une idée originale. J'étais donc impatiente de découvrir l'histoire de la vie des Bennet. Le roman en lui-même est très beau. Le service à l’attention des maîtres de la maison, et du personnage de Sarah, qui attend une vie meilleure pour elle. A lire absolument, vous passez une excellent moment.Mimi
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Le liseur du 6h27
le Dimanche 23-10-2016
Ca y est, moi aussi je suis montée dans le RER de Guylain Vignolles, et cela m'a fait du bien ! Notre héros ,par contre lui, ne l'est pas, bien : affublé de ce nom à la contre pétrie facile et malheureuse, il n'a jamais vraiment trouvé sa place dans notre société, allant même jusqu'à exercer un travail qu'il déteste au plus profond de lui-même : destructeur de livres. Pour se racheter, il lit tous les matins dans le train à voix haute les quelques feuillets qu'il a réussi à sauver de la machine qu'il pilote. Mais un jour, la trouvaille d'une clé USB sur son strapontin va changer sa vie...
On est ici en plein dans le feelgood book, avec des personnages singuliers mais attachants, des situations saugrenues mais drôles, et quand on referme ce livre on se dit sans mièvrerie que la vie peut être belle parfois. C'est par contre un peu court, surtout sur la fin. En tout cas je me souviendrai longtemps de mon fou rire à la cafet' du boulot après la lecture de certaines pages ! Très sympa donc.
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Le petit musée du rouge
le Samedi 08-11-2014
C'est un de mes garçons qui a choisi ce livre à la bibliothèque, et j'avoue que lorsque je me suis installée avec lui pour le lire, je ne pensais pas que cela lui plairait : en effet il contient 13 tableaux contemporains, chacun illustré par un poème; on est loin des histoires concrètes de la petite enfance ! Et bien contre toute attente, la magie des mots a opéré, les mots semblant les calmer et les envouter. Les tableaux (dont certains sont pourtant assez abstraits) ont été le prétexte à l'échange et à l'imagination. Bref, un beau moment de partage, et qui a de nouveau marché à l'identique avec mon autre garçon !DD78
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