Liste des commentaires
|
A vif
Martine G le Jeudi 21-10-2021
roman que l'on devore d'une traite... une histoire captivante où l'écrivain nous transporte sans découvrir le meurtrier diabolique qu'aux dernières pages du livre...
|
|
La fée assassine
Delphine A le Vendredi 27-08-2021
Quel joli titre pour cet album que "La fée assassine". J'ai de plus beaucoup aimé cette histoire pourtant affreusement triste : une jeune femme est placée en garde à vue suite à des actes terribles qu'elle a commis la nuit de Noël. Au fur et à mesure de l'album, on découvre peu à peu son histoire et ce qui l'a conduit à agir ainsi : une enfance auprès d'une soeur jumelle fusionnelle ; les maltraitances quotidiennes d'une mère acariâtre ; la présence d'un oncle et d'une tante aimants pour adoucir la vie.
Olivier Grenson prend le temps de nous emmener dans son histoire, où l'inexplicable finit par trouver ses raisons. Le dessin n'est pas extraordinaire, mais les couleurs passées donnent encore plus de poids au malheur lentement distillé. Bref, une belle lecture.
|
|
Vivre avec nos morts
Delphine A le Jeudi 08-05-2025
Un livre sur la mort écrit par une rabbine, voilà qui est originale comme lecture me direz-vous! C’est en tout cas celle que j’ai choisie en ce début du mois de mai.
On pourrait croire que se plonger dans « vivre avec nos morts » pourrait être plombant, mais c’est au contraire une expérience pleine de vie, de réflexions et d’humanité. Delphine Horvilleur nous fait part de son expérience d’accompagnement des familles lors de la perte d’un proche, en tant que rabbine bien sûr, mais surtout en tant qu’être humain : comment restituer l’histoire de ceux qui partent tout en ménageant la peine de ceux qui restent, en nous faisant en prime et par petites touches découvrir la religion juive, sans prosélytisme. Elle s’appuie pour cela sur plusieurs situations qu’elle a rencontrées, de certaines plus personnelles de personnes de son entourage à celle plus difficile du départ d’un enfant. Par contre j’ai été moins fan des derniers cas tirés de la Bible, un peu trop religieux à mon goût.
En tout cas c’est bienveillant, fin, humain. Et même si ça fait peur, cela nous aide nous aussi lecteur à apprivoiser (un peu) ce qui nous fait si peur.
Bref, une lecture que je recommande chaudement.
|
|
Confusion
Delphine A le Mercredi 19-01-2022
J’ai commencé l’année en retrouvant ma chère famille Cazalet avec le 3ème tome de la saga du même nom : « Confusion ». Je les avais quittés cet été en plein milieu de la guerre, se désespérant de ne pas en voir la fin, les cousines Polly, Clary et Louise n’en pouvant plus d’être encore considérées comme des enfants. Ça tombe bien, dans ce nouvel opus, elles s’émancipent et plongent avec plus ou moins de bonheur dans la vie active : Louise se marie à un riche officier mais déchante très vite de la vie de couple ; Polly & Clary quittent enfin Home place pour s’installer sur Londres, mais leur travail de secrétaire ne les enchantent guère. Quant au reste de la famille, chacun s’enfonce dans ses travers, sous le bruit des bombardements et terribles nouvelles…
Elizabeth Jane Howard est très forte : elle arrive à faire vivre et évoluer un nombre impressionnant de personnages, tout en restant digeste, subtile et fine. Le mélange de la grande histoire (2ème guerre mondiale) avec le destin de chacun est très réussi, et pour nous français qui avons vécu la guerre à notre façon, c’est une découverte de voir comment elle a été subie de l’autre côté de la Manche. Le thème de la condition féminine est ultra-présent, que ce soit avec Louise contrainte de porter un enfant qu’elle ne désire pas, la maitresse d’Edward qui au contraire se sacrifie pour élever les siens, ou encore Rachel qui se perd dans son altruisme en oubliant de vivre.
Bref, vivement le tome 4 !
|
|
Le mangeur d'âmes
Martine G le Vendredi 11-06-2021
très bon roman je l'ai lu en une fois.... et la fin était très étonnante pour moi. A lire absoluement
|
|
Les enfants sont rois
Danielle B le Samedi 05-06-2021
a lire sans modération Apres vérification sur youtube toutes les situations décrites ne sont pas inventées mais bien réelles....un peu effrayant !
|
|
Ne m'oublie pas
Delphine A le Dimanche 17-11-2024
C'est une jolie histoire que raconte "Ne m'oublie pas" d'Alix Garin, celle de Clémence, qui ne se résout pas à voir sa grand-mère qui perd la boule abandonnée dans une maison de retraite. Alors dans un sursaut de révolte elle l'emmène retrouver la maison de son enfance, partant par la même occasion en voyage dans la sienne...
On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime, et on prend également rarement le temps d'en passer avec nos aïeux : voilà ce que je retiendrai de cette belle histoire. C'est touchant, simple, mais cela questionne aussi : prend-on vraiment le temps de prendre soin de ceux qu'on aime ? Le dessin est sans fioriture ni chargé de détails, le lecteur peut ainsi se concentrer sur les personnages et leur histoire.
Bref, pas mal.
|
|
Ma bible
Nathan P le Mardi 09-03-2021
tb
|
|
Pachinko
Delphine A le Samedi 01-07-2023
« Pachinko », de Min Jin Lee, réalise un sacré pari : celui de nous raconter en quelques 600 pages la vie d’une famille coréenne sur 4 générations. Nous égrenons ainsi l’ensemble du XXème siècle à travers la vie de Sunja, tout d’abord jeune fille pauvre et naïve d’un petit village de pêcheurs, qui tombe amoureuse et enceinte d’un homme qui se révèle être marié. Son honneur est alors racheté par Isak, beau vicaire qui accepte de l’épouser, et accessoirement de l’emmener s’installer avec lui au Japon. Mais la terre d’exil va être loin de tenir toutes ses promesses…
J’ai découvert grâce à ce livre l’inimitié viscérale qui existe entre ces deux grands pays d’Asie que sont le Japon et la Corée, la terre de refuge des uns se transformant en un enfer raciste qui semble perdurer jusqu’à nos jours. Que d’injustice ! Nos personnages trouveront leur salut grâce au pachinko, ce jeu de hasard typiquement japonais que j’ai eu l’occasion de découvrir ici. Le livre se lit hyper bien et prend le temps de bien expliquer les choses, par contre il m’a manqué ce je ne sais quoi de littéraire qui en aurait fait un grand livre. Il m’a en tout cas permis d’apprécier encore une fois la piteuse condition féminine à cette époque et dans cette partie du monde. Tout est résumé dans cette phrase que la mère de Sunja ne cesse de répéter à sa fille : « Le destin d’une femme est de souffrir. »
Une belle lecture en tout cas.
|