Liste des commentaires
couverture de : Les enfants endormis
Delphine A le Dimanche 02-06-2024
Les années 80 et le SIDA. Cela peut paraitre lointain à présent, mais les séquelles de la maladie peuvent parfois toujours être présentes. C’est le cas pour Anthony Passeron : dans sa famille de l’arrière-pays niçois, il y a cet oncle dont personne ne parle jamais, ces histoires de famille que l’on tait, et qui insidieusement marquent les générations. Il décide alors de mener l’enquête, et de retrouver la trace de ce fils de boucher qui rêvait d’autre chose que d’une petite vie provinciale. On découvre ainsi comme l’oncle Désiré a plongé dans la drogue, et de fil en aiguille (ah ah) dans la maladie… A ce récit très personnel, Anthony Passeron a eu l’intelligence de mêler l’histoire de la maladie, des premiers recensements auprès des médecins à la découverte du virus : c’est ainsi le récit d’une course contre la montre pour essayer de sauver les malades, mais aussi d’une lutte d’influence entre différents pays pour en tirer gloire et reconnaissance. C’est cette partie-là que j’ai trouvé la plus passionnante, même si l’autre, plus personnelle, m’a beaucoup touchée. Bref, une lecture poignante, touchante et instructive.
4

couverture de : Beyrouth-sur-Seine
Agnès L le Vendredi 17-03-2023
Les libanais disent que celui qui dit connaître le liban n'a rien compris du tout. L'auteur ne dit pas mieux mais avec lui, on approche quelques vérités sur le Liban. C'est aussi un bel hommage de l'auteur à ses parents. Vraiment à lire.
5

couverture de : Histoires de mes 16 ans
Delphine A le Dimanche 28-08-2022
Chouette, Esther a 16 ans, et grâce à cela Riad Sattouf nous gratifie d’un 7ème tome de ses cahiers d’Esther ! Nous revivons donc à travers ces 52 planches cette fabuleuse année 2020-2021, avec son lot de confinement, couvre-feu et autres joyeusetés. La jeune fille a (je trouve) murit, et offre un regard critique sur cette période si singulière : confrontation vax/anti-vax, théories du complot, ou tout simplement le respect du port du masque. Elle réalise également qu’elle a de la chance d’être bien entourée, entre des parents aimants, un grand frère qui lui aussi grandit (il a une copine !) et un petit frère pour lequel elle a même le courage d’organiser l’anniversaire avec les copains (la couverture de l’album). Bref, pour moi carton plein avec ce dernier tome qui a très bien su retranscrire l’ambiance de l’année dernière. A l’année prochaine !
5

couverture de : La Bibliothèque des rêves secrets
Amélia R le Mercredi 02-04-2025
Lecture percutante et douce à la fois.
5

couverture de : La Guerre
Delphine A le Mercredi 30-04-2025
Je continue ma lecture de la super saga de Michael McDowell, « Blackwater », avec ce quatrième tome intitulé « La guerre ». Au tout début, il y a maintenant de nombreux mois (et oui, quand une série me plait, j’aime bien en étaler la lecture pour en profiter plus longtemps), bref, quand j’ai découvert cette saga et que j’ai regardé le titre de tous les tomes, je pensais que celui-ci allait traiter des relations plus que difficiles entre Elinor, l’étrange femme apparue dans la ville de Perdido lors de sa grande crue, et sa belle-mère la possessive Mary-Love. Il n’en est en fait rien, la guerre du titre faisant tout simplement référence à la seconde guerre mondiale. Le lecteur en découvre l’impact sur chacun des membres de la famille Caskey, que ce soit à travers l’activité accrue de la scierie familiale, ou bien avec l’installation d’un camp d’entrainement non loin de la ville, qui amène ainsi de nouveaux personnages, mais aussi de nouveaux drames… J’ai trouvé pour ma part que le fantastique était un peu moins présent dans ce tome que dans les précédents, même si il prend ici un tour inattendu (je me comprends). Mais peu importe, continuez de vous jeter sur les magnifiques livres de cette saga addictive, pour ma part je vais attendre encore un peu avant de me lancer dans le cinquième volume (cf remarque ci-dessus !).
4

couverture de : Entre toutes les femmes
Agnès L le Jeudi 03-10-2024
3 magnifiques portraits de 3 sœurs entre amour et haine, respect et rébellion, soumission et défi dans une Irlande après la guerre d'indépendance . C'est très beau.
5

le Mardi 02-08-2022
Moran, le patriarche de ce roman irlandais qui vient d’être réédité, a combattu dans les rangs de l’IRA pendant la guerre d’Indépendance de 1919 à 1921. Aigri, veuf et père de 5 enfants, il se remariera avec Rose, discrète et aimante. Il mène sa famille et sa ferme avec intransigeance, parfois avec violence. Mais l’on perçoit malgré tout que ce personnage écorché vif ne parvient pas à exprimer ses sentiments. Les rapports difficiles feront fuir au loin ses deux garçons mais ses filles parviendront à gagner leur indépendance sans se détacher complètement de l’amour pour leur père et de la maison où elles reviendront régulièrement jusqu’à la mort du patriarche pour l’accompagner. Les émotions et les relations entre les personnages ne cessent de vaciller entre amour et haine. La campagne tout au long des saisons et les modes de vie qui s’y transforment sont décrits sublimement. Un roman que je n’ai pas lâché et que je recommande absolument ! Elvira neto
5

couverture de : La Maison
Delphine A le Dimanche 05-01-2025
Bon, et bien pas mieux que les autres pour ce 3ème tome de la série Blackwater: je l’ai dévoré en une journée ! On se remet vite dans le bain grâce à la plume ultra-efficace de Michael McDowell (il n’a pas été scénariste pour rien) : nous sommes toujours perdus au fin fond de l’Alabama dans la petite ville de Perdido, et la mystérieuse Elinor continue de mener un combat silencieux contre sa belle-mère Mary-Love, vieille dame possessive et autoritaire. Elle a été jusqu’à lui laisser sa fille ainée Myriam afin de pouvoir s’installer et vivre avec son mari Oscar et son autre fille Frances dans leur magnifique maison juste à coté. Mais cette dernière recèle bien des mystères… Je ne sais plus quoi vous dire pour vous encourager à lire cette super série : l’intrigue est prenante, les personnages attachants, il y a juste ce qu’il faut de fantastique, c’est facile à lire et les couvertures sont toutes plus sublimes les unes que les autres ! Just let’s go !!!
5

couverture de : Un ennemi du peuple
Delphine A le Samedi 04-05-2024
Même si je n'en ai jamais vu aucune, les pièces d'Ibsen me font un peu peur : trop intello ?? La bande dessinée "L'ennemi du peuple" m'a permis d'aborder cet auteur plus sereinement, à travers l'histoire du docteur Thomas, habitant d'une petite île tout à coup rendue célèbre grâce aux thermes faisant venir des bateaux de curistes. Mais lorsqu'il découvre que l'eau est contaminée, Thomas doit affronter son propre frère, maire de la ville loin d'être aussi idéaliste que lui... J'ai beaucoup aimé les couleurs de l'album, une multitude de bleus apaisants, loin des querelles insulaires. C'est en effet une histoire de lutte des classes, de pouvoir et d'idéologie, qui montre que la justice ne finit pas toujours par triompher. Pas mal !
3

couverture de : Coeurs et Âmes
le Mardi 17-06-2025
Incroyable ! Parfait pour une petite histoire à lire pour l'été ! Les personnages sont compréhensibles et on peut se reconnaître facilement aux personnages. Le fait que l'histoire se déroule durant l'été nous plonge directement au coeur du sujet. Je recommande vivement si vous chervhez une petite histoire simple à lire et agréable !
4

couverture de : La fille de la piscine
Hélène O le Vendredi 10-06-2022
C'est l'été. Dans une ville de banlieue entre cités et pavillons, il y a la piscine municipale où Léna passe ses journées. L'attraction de cette année est la mise en service du grand plongeoir. Ce premier roman est à l'image de ce plongeoir : tout peu basculer à tout moment dans la vie l'adolescente. Ecrit de manière inscisive et parfois un peu crue mais sans vulgarité, Léa Tourret nous plonge dans ce court roman dans les tourments de l'adolescence avec habileté : amitié, amour, construction de soi, fantasmes, pulsions... le tout dans une ambiance humide et moite à souhait. A dévorer sans hésiter
5