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Mercure
le Lundi 30-04-2018
Et c'est parti pour ma lecture annuelle d'Amélie Nothomb ! Cette fois-ci je me suis laissée tenter par l'un de ses premiers livres, "Mercure", paru en 1998 (elle en a écrit une vingtaine depuis). Nous sommes sur une île au large du Cotentin au début du XXème siècle (tiens, ça ressemble à "10 petits nègres" ça !). Ici point d'invités assassins, mais une jeune fille, Hazel, qui y vit recluse avec son richissime tuteur, le vieil Omer. Défigurée pendant un bombardement, ce dernier la protège du monde. Jusqu'au jour où elle tombe malade, et où la jolie infirmière Françoise vient la soigner, solidement encadrée par les gardes du vieil homme...
On retrouve ici la verve des débuts d'Amélie, avec une situation tordue à souhait, qui n'est que le prétexte à de savoureux dialogues : en effet Françoise se rend vite compte qu'Hazel est en fait sans le savoir prisonnière, et que le gentil tuteur abuse de sa fragile protégée. Une joute verbale confronte les points de vue des 2 protagonistes, et les arguments lancés sont jubilatoires. Ne pensez pas cependant que la lecture est difficile, bien au contraire : l'auteure comme d'habitude nous pousse à la réflexion avec des mots simples.
Bref, très bien
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Christie, Agatha Meurtre de Roger Ackroyd (Le) |
Meurtre de Roger Ackroyd (Le)
Delphine A le Mercredi 09-10-2024
« Le meurtre de Roger Ackroyd » est le second roman d’Agatha Christie que je lis. Que j’aurais aimé le découvrir sans connaitre le twist final !! Mais même avec ça, j’ai passé un super moment : le charme de la campagne anglaise, les personnages tellement drôles tant ils sont caricaturaux, le second degré so british… j’ai adoré !! C’est ce qui fait le charme de cette histoire au final assez classique : un meurtre inexplicable, une victime riche et connue de tous, un entourage où tous sont suspects, et au milieu de tout cela un Hercule Poirot en super forme. Et ce final… Allez chut, je ne vous dit rien !!
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La tototte
le Samedi 12-04-2014
Il y a des livres qui ne parlent qu'à certains enfants, et il y a ceux qui parlent à tous. Celui-là, malgré son sujet assez ciblé, est de la deuxième catégorie. Mes 3 enfants se sont tous régalés des aventures de Benny, petit cochon un peu jaloux de l'arrivée de ce petit frère si bruyant, et à qui l'on donne une tototte pour le calmer un peu. C'est qu'il aimerait bien en avoir une aussi Benny, de tototte... Alors il va faire des bêtises, rencontrer des méchants (les cochons costauds, pas toujours facile à articuler !) et des gentils aussi. Les dessins sont très sympas, et je ne me lasse pas de sourire devant celui du petit frère suçant la fameuse tototte. Bref, un de mes best-off pour la tranche d'age 4-7 ans.DD78
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Oscar et la dame rose
le Mercredi 26-04-2017
Je dois avouer que le personnage d'Eric-Emmanuel Schmitt ne m'emballe pas du tout, mais quand ma fille a dû lire "Oscar et la dame rose" avec le collège, j'ai mis ça de coté et je me suis lancée. Ce roman est en fait très court, et est constitué des lettres que le jeune Oscar écrit à Dieu. Le problème, c'est qu'Oscar a un cancer et va bientôt mourir, donc forcément nous, lecteur émotif que nous sommes, ça nous bouscule un peu. Oscar raconte sa vie à l'hopital, les copains qui rament également, sa copine mamie-rose, la vieille dame qui vient lui rendre visite tous les jours, et puis forcément le questionnement qu'il a face à la mort. Si le livre ne veut ouvertement pas jouer sur la corde sensible en étant rempli d'anecdotes assez drôles, je ne l'ai personnellement pas trouvé réaliste du tout. Le personnage d'Oscar est comme nous adultes nous aimerions qu'il soit, à savoir un petit garçon bien sage qui voit arriver la mort sereinement. Et ça, je n'y ai pas cru une seconde. Bref, trop lisse et sirupeux à mon goût.
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Robert des noms propres
le Dimanche 26-01-2014
J'ai lu "Robert des noms propres" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé, même si un peu déçue... Plectrude a un nom à coucher dehors, et un début de vie pas facile: lorsqu'elle était bébé, sa mère a tué son père, puis s'est suicidée. Mais comme toujours chez Nothomb, ce n'est pas bien grave, et élevée par sa tante, la petite fille devient une excellente danseuse, allant même jusqu'à intégrer la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. Cependant, devenir un "petit rat" ne va pas amener à notre héroïne le bonheur escompté... On retrouve ici toute la frustration que peut engendrer la lecture d'un roman de pure fiction de Nothomb: on sent toute la puissance de son auteure, mais le traitement est ordinaire et ne vole pas bien haut. C'est qu'il faut bien tenir le rythme d'un roman par an et donc ne pas aller au bout des choses ! Le petit plus que j'ai aimé dans celui-là, c'est le monde de la danse, alliant la description de toute sa magie, mais aussi de toute sa cruauté. Bref, pas mal mais peut mieux faire !DD78
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Allons voir plus loin, veux-tu ?
le Samedi 15-03-2014
Très bien écrit, ce livre ne peut pas ne pas nous toucher au plus profond de nous-mêmes. Quatre histoires qui n’en font plus qu’une au bout du compte. Quatre histoires qui démontrent à quel point l’éducation dispensée par les parents conditionnent notre vie d’adulte. Qui ne se retrouvera pas ici soit dans l’attachement à une maison de famille, soit dans une symbiose avec la nature, soit dans une réminiscence d’enfance, soit dans la perte d'un travail, soit dans la peur de vieillir ? Qui ne se retrouvera pas ici dans une quête perpétuelle du bonheur ?Emérance Bétis de Jouars-Pontchartrain
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DÉSASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS BAUDELAIRE : T.1 TOUT COMMENCE MAL (LES)
le Samedi 14-02-2015
Ma fille ayant littéralement dévoré ce livre, je me suis donc décidée à la suivre dans la découverte des "désastreuses aventures des orphelins Baudelaire" (quel joli nom!). Comme le titre de ce premier tome l'indique, "Tout commence mal" : dans ce que je suppose être une Angleterre victorienne, 3 jeunes enfants se retrouvent brutalement orphelins (je suis sûre que vous l'aviez pas vu venir celle-là). Leurs parents ayant décidé dans leur testament qu'ils devraient dans ce cas rester dans la même ville, leur notaire leur retrouve un parent hyper éloigné qui accepte de s'occuper d'eux : le comte Olaf. Enfin s'occuper d'eux, pas exactement : il s'agirait plutôt de leur voler leur héritage... On est bien dans de la littérature jeunesse, mais les personnages sont particuliers (une jeune fille ingénieuse, un garçon bibliophile, et un bébé "mordant" !), et j'ai bien aimé l'ambiance de cette supposée Angleterre victorienne justement. Et je crois que nous sommes parties ma fille et moi pour 13 tomes... tant mieux !DD78
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