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couverture de : Le dit du mistral
Delphine A le Samedi 18-10-2025
En ce début d’automne vous avez encore envie de soleil, de sud et de Provence ? J’ai ce qu’il vous faut ! « Le dit du Mistral » vous plongera en effet avec délice dans les légendes du Lubéron, à travers l’histoire d’un jeune homme et de son vieux voisin, qui un soir d’orage retrouvent le mur du jardin de l’un d’eux effondré. Rien de bien extraordinaire me direz-vous, sauf qu’en y regardant de plus près, les gravats sont truffés de restes archéologiques. Les deux hommes décident alors de mener en cachette eux-mêmes les fouilles, et rentrent ainsi sans le vouloir dans l’histoire de leur région… C’est un livre qui prend le temps, tout en ayant le bon gout de ne pas être trop long. On déconnecte pour suivre cette aventure provinciale loin de la sophistication, mais qui n’en fait pas moins du bien et réchauffe le cœur : on prend le temps de regarder l’orage par la fenêtre, le chat qui roupille au coin du feu, les mille couleurs des montagnes… L’intrigue est originale et nous fait voyager dans le temps. Et quelle belle couverture ! Bref, j’ai bien aimé.
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couverture de : Fille
Delphine A le Lundi 27-12-2021
« Fille », de Camille Laurens, est vraiment un livre dans l’air du temps, qui tire profit des mouvements #metoo et autres pour se donner de la visibilité. On y suit l’histoire de Laurence, petite fille lambda née dans les années 60 dans une famille bourgeoise pas particulièrement aimante, vu que monsieur voulait un garçon. Cette obsession du genre la poursuivra toute sa vie, pendant laquelle elle subira les remarques/brimades/réflexions habituelles destinées aux filles, qui aujourd’hui peuvent paraitre décalées, mais que nous avons majoritairement entendues si nous sommes nées il y a plus de 20 ans. Alors oui, bien sûr, le propos est louable, et offre une nouvelle illustration de ce conditionnement (volontaire ou non) dans lequel grandissent et vivent les femmes. Il est même poussé ici dans ce qu’il a de plus sombre, avec les attouchements qu’elle subit et doit taire enfant, et ce bébé qu’on lui vole (pour moi passage terrible du roman). Mais je ne peux pas m’empêcher de trouver ce livre opportuniste et complaisant, répondant trop à ce qu’attend la pensée actuelle. Il aurait été beaucoup plus fort s’il avait été écrit il y a vingt ans. Bref, un avis en demi-teinte.
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couverture de : Et que ne durent que les moments doux
le Lundi 24-08-2020
Deux femmes : l’une ne peut se détacher de ses deux enfants qui viennent de quitter le nid, l’autre est accrochée à son bébé prématuré qui ne pourra peut-être jamais rejoindre le nid. L’une parle d’elle, l’autre parle à son bébé. Roman «feel good » malgré beaucoup de pleurs mais aussi de rires. ML
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couverture de : Etés anglais
Delphine A le Samedi 25-07-2020
Attention, coup de coeur ! J'achète très rarement des livres à leur sortie, mais celui-là m'avait tapée dans l'oeil, alors j'ai craqué. Nous sommes dans l'Angleterre de 1937, et en ce début d'été tout le clan Cazalet se prépare à se réunir dans la grande maison de campagne du Sussex : il y a le Brig, le patriarche à la tête de l'entreprise familiale de négoce de bois, qui commence à perdre un peu la vue ; la Duche, son épouse, très prise pour s'occuper de son jardin, un peu moins pour les problèmes de son mari ; Hugh, le fils aîné rescapé et traumatisé de la grande Guerre, qui surprotège sa femme quite à la rendre malheureuse ; Edward, le cadet volage qui ennuie pourtant son épouse au lit ; Rupert, le benjamin veuf remarié à une jolie capricieuse ; et puis leurs femmes, enfants, cousins et domestiques, qui font que cette fresque donne une bonne idée de la vie de riches bourgeois anglais à la veille d'un nouveau drame mondial... "Étés anglais" est le premier tome de la saga des Cazalet, écrite par Elisabeth Jane Howard il y a 30 ans. Sous des abords qui peuvent paraître futiles, on découvre peu à peu les joies et les drames de cette tribu so british, ce qui la rend d'autant plus attachante. Bref, vivement le mois d'octobre pour lire le second tome !
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couverture de : Frangines
le Dimanche 31-01-2021
Une bonne saga contemporaine. Chacun a ses secrets, ses mystères au sein d'une famille. C est tellement vrai. J ai passé un moment agréable avec ce roman.
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couverture de : Mamie Luger
le Jeudi 21-01-2021
J'ai vraiment passé un bon moment avec ce livre, j ai souvent souvent souri. Cette mamie est très attachante, son franc parlé est libérateur. Un livre qui m'a fait du bien en cette période bien difficile. Je recommande.
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couverture de : Il était deux fois..
Martine G le Vendredi 05-03-2021
très bon roman très noir
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couverture de : Ainsi parlait ma mère
Mélanie L le Mercredi 07-04-2021
Le narrateur est au chevet de sa mère âgée, lui lisant à voix haute La Peau de chagrin de Balzac, son livre préféré. A 54 ans, ce professeur de lettres dans une université catholique belge, s’occupe avec dévouement de sa maman. Il revient sur le parcours de cette femme marocaine, analphabète et immigrée, au service de ses enfants. Ce premier roman, particulièrement émouvant de l’islamologue et enseignant Rachid Benzine, est un plaidoyer pour l’amour filial et traite de ce sujet traité avec une grande justesse.
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couverture de : La vallée
le Samedi 04-07-2020
un roman prenant dont on est loin de se douter du dénouement. j'ai adoré ce livre...
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couverture de : L'Énigme de la Chambre 622
Delphine A le Dimanche 11-07-2021
Joël Dicker a vraiment l’art de nous raconter des histoires en nous menant par le bout du nez. Il en donne une nouvelle fois la preuve ici avec « L’énigme de la chambre 622 », parue l’année dernière. « L’auteur » se remet d’un chagrin d’amour en partant quelques jours se ressourcer dans un grand hôtel des Alpes suisses. Il y fait la connaissance de Scarlett, anglaise ravissante mais curieuse qui partage avec lui un constat : entre les chambres 621 et 623 de leur étage, la chambre 622 n’existe plus. En effet, bien des années auparavant, un meurtre y a été commis, au cours du grand week-end de la banque d’affaires Ebezner. De cette enquête non élucidée ils vont faire le but de leurs vacances… On retrouve encore et toujours les mêmes caractéristiques des romans de Joël Dicker : la mise en abîme de son travail d’écrivain, à travers le personnage récurrent de « l’auteur » ; une histoire d’amour absolu à la limite du cul-cul ; un récit rondement mené qui nous tient en haleine de bout en bout. Le problème, c’est qu’ici cela tire encore en longueur, tu aurais pu la faire beaucoup plus courte Jojo pour le même résultat ! D’autre part, il caricaturise ses personnages à l’extrême, à la limite du grotesque. Cela peut prêter à sourire, mais affaiblit à mon sens le récit. Par contre j’ai aimé le subterfuge de ne pas connaitre la victime jusqu’au milieu du livre, quelle belle idée ! Bref, pour la faire courte, vous passerez un bon moment, mais pour moi derrière « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » et « Le journal des Baltimore ».
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