Ca y est, c'est déjà l'automne chez Mons Kallentoft, et pour une fois, c'est tant mieux ! J'avais en effet moyennement apprécié les 2 tomes précédents, mais cette fois-ci moins de remplissage et plus de psychologie, bref, les choses avancent pour l'inspectrice Malin Fors. Certes, elle est toujours aussi fortement alcoolisée, a une vie sentimentale plus que chaotique, et reste engluée dans ce secret de famille qui la ronge à petit feu sans que ses parents ne fassent quoi que ce soit. Heureusement qu'un bon gros homicide vient lui changer les idées : le riche avocat nouvellement propriétaire du château du coin vient de se faire sauvagement poignarder. La famille d'aristos qui lui avait céder la demeure y serait-elle pour quelque chose ? A moins que les mauvaises fréquentations du défunt ne se soient retournées contre lui... Contrairement au tome précédent, l'intrigue (et la chute) tient ici bien la route. En plus on voyage, entre les forêts suédoises balayées par le vent et la chaleur de l'île de Ténérife. L'histoire de Malin suit son petit bonhomme de chemin, et j'ai hâte de lire le prochain tome pour enfin le connaitre, ce fichu secret de famille ! Bref, à suivre.

Vous est-il déjà arrivé de lire un bouquin tout en sachant pertinemment qu'il n'est pas terrible, prévisible et mal écrit, mais en voulant tout de même en savoir un peu plus sur les personnages que vous suivez depuis quelques temps ? Et bien moi oui, cela a été le cas avec "Printemps", de Mons Kallentoft. Je suis en effet déjà passée par les 3 autres saisons avant d'ouvrir celui-là, ce qui a été suffisant pour m'attacher au personnage de Malin, inspectrice de police alcoolique et un peu perdue qui entend les morts la mettre sur la bonne piste, mais suffisant aussi pour m'apercevoir des longueurs, des idées presque nauséeuses et de l'absence de style de son auteur. "Printemps" n'échappe pas à la règle. Une bombe a explosé dans le centre de cette ville de province suédoise, et 2 petites filles ont été pulvérisées. La police et ses idées reçues se ruent vers la mosquée et les gangs de motards sans aucun indice, mais Malin sent bien que la vérité est ailleurs, même si sa mère venant de mourir elle n'a pas tout à fait la tête à ça. Et puis il y a ce manque qui la taraude, ce secret que lui cachent ses parents : saura t'elle enfin la vérité ? Les méchants sont vraiment très très méchants, ce secret un peu pétard mouillé, et ça dure 550 pages, mais d'un autre coté ça ne prend pas la tête et ça permet de penser à autre chose... Bref, pas top, mais bouuuh, je crois que je vais lire le suivant, pauvre de moi...