Liste des commentaires
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Anne de Green Gables
le Dimanche 26-09-2021
Une époque où il n'y a pas de 5G, pas de réseaux sociaux, un pays où on vit au rythme des saisons ..... peut-être une époque dont on a secrètement la nostalgie.
Ce roman à la fois solaire et intemporel, d'une telle fraicheur où se mêle poésie, humour et imagination débordante et parfois surprenante se déguste comme une friandise. Marie Christine
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Sapiens
le Mercredi 07-06-2017
Captive comme un polar, parce qu'elle aborde tous les thèmes de notre réalité et l'explique de façon si limpide .
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La vie en cinquante minutes
le Mercredi 28-09-2016
Rhhhoo, j'ai encore craqué pour une des belles couvertures des éditions Zulma... Et bien pas du tout, j'ai gagné ce livre à un concours. "La vie en cinquante minutes", de Benny Barbash, raconte l'histoire de Dov et Zahava, vieux couple habitant Jérusalem. Ces deux là se supportent plus qu'ils ne s'aiment, faisant semblant dans un riche quotidien bien huilé. Jusqu'au jour où madame préparant sa lessive découvre un long cheveu blond entortillé sur le maillot de corps de son mari. D'épouse docile et soumise, elle devient une jalouse féroce, allant jusqu'à toutes les extravagances pour découvrir cette vérité qui l'arrangerait peut-être bien au final... Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, c'est qu'il se passe en Israël, faisant ainsi découvrir une société emplie de religion qui m'est inconnue. Le personnage de Zahava est imprévisible, c'est assez drôle de la voir faire n'importe quoi par jalousie. Mais le livre est surtout doux et amer, l'histoire d'amour de ces deux là étant racontée en filigramme tout au long du livre, opposant ainsi l'amour des débuts et ce quotidien maintenant dénué de sentiments. Bref, j'ai bien aimé.
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Annabel
le Mercredi 04-06-2014
N VRAI COUP DE COEURNous sommes au Labrador province reculée du Canada dans les années 1960. Un enfant nait. Quelle joie pour les parents. Chacun ayant rêvé des plaisirs qu'il pourrait partager ensemble. Mais voilà que cet enfant est exceptionnel et que les parents vont devoir vivre avec ce secret lourd de conséquences.Kathleen Winter nous emporte par son écriture à la fois poétique et juste. Ses personnages simples et authentiques sont tous attachants. Une belle vibration !Catherine
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Trop de bonheur
Delphine A le Mercredi 17-09-2025
Cela fait très très longtemps que « Trop de bonheur » d’Alice Munro est dans ma PAL. Depuis qu’elle a obtenu le prix Nobel de littérature en fait, en 2013, principalement pour son talent à écrire des nouvelles. Et après la lecture de ce recueil, je vous le confirme : elle est très douée. Elle sait en effet raconter des histoires complexes en une vingtaine de pages, avec rebondissements, suspense et bonds dans le passé, bref, de supers romans en concentré ! Alice Munro est également canadienne, et j’ai aimé retrouver dans chacune de ses nouvelles (sauf la dernière) un petit peu de cette ambiance outre-Atlantique qui sent bon le sirop d’érable et les grands espaces. Et pourquoi pas dans la dernière me direz-vous ? « Trop de bonheur », celle qui donne son titre au recueil, raconte en effet la vie de Sofia Kovalevskaïa, mathématicienne et romancière russe de la fin du 19ème siècle, qui a voyagé entre Paris, l’Allemagne et Stockholm au gré de ses amours et de son travail, et su imposer son genre dans un domaine qui lui était fermé.
Bref, un livre que j’ai trouvé original, et qui me donne envie de poursuivre ma découverte de cette auteure.
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Une femme fuyant l'annonce
le Jeudi 09-02-2012
Un roman grave et bouleversant, l'amour d'une mère pour son fils, sa révolte face à la guerre qui s'immisce dans le quotidien des familles. Comment parler de ce livre foisonnant qui reste ancré en nous une fois refermé ?En Israël Ora se réjouit des huit jours qu'elle va passer avec son fils Ofer, qui termine enfin son service militaire ! Ils doivent randonner ensemble, les sacs sont prêts. Mais le fils est rappelé pour une mission imprévue vers les Territoires occupés. Ora, alors étreinte par un funeste pressentiment, refuse d'attendre l'éventuelle annonce qui la terrorise et part sur les routes de Galilée. Voilà sa révolte : tant qu'elle sera injoignable son fils vivra ?Accompagnée d'Avram, son amour de jeunesse cabossé lui aussi par la guerre, elle arpente les chemins de Galilée, raconte sa vie, ses enfants, ses amours, son pays, leur jeunesse, et malgré la guerre le plaisir de la vie, la sensualit. Jusqu'à quand gardera t-elle ainsi son fils en vie ?Un texte magnifique tant par l'écriture que par son humanité, un hymne à la vie malgré la mort qui rôde, Ora n'est-elle pas toutes les mères face à la guerre ?Quelques passages un peu longs car très détaillés, mais j'admire combien un homme a su rendre les réflexions, les émotions, les contradictions, les peurs, les joies d'Ora et Avram.J'ai lu ce livre depuis plusieurs semaines, j'y pense souvent. C'est la grâce d'un auteur.(David Grossman a perdu son fils à la guerre alors que son livre n?était pas terminé ?)Françoise
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Fugitives
le Samedi 12-10-2013
Dans ce recueil de nouvelles, les personnages sont toutes des femmes. Leurs vies semblent très proches des nôtres. Elles sont même parfois banales. Elles arrivent toutes à un moment crucial de leur existence.et un jour le besoin de fuir l'ordinaire, de s'échapper s'impose à elles. La nouvelliste canadienne les aide le temps d’une pause à se délivrer des carcans de cette vie quotidienne et à se lancer dans une aventure. Alice Munro qui vient d'obtenir un prix Nobel de littérature bien mérité décrit à talent et contraste des vies bien ordinaires dans les grandes espaces canadiens.
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