Liste des commentaires
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Les endormeurs
le Mercredi 14-05-2014
Voici l’histoire d’un frère et d’une sœur : Drik, psychothérapeute et Suzanne , anesthésiste. Ils sont très liés car orphelins de mère très jeunes.Au début du récit, Drik vient de perdre son épouse. A cause de ce deuil, il interrompt son activité mais il ne veut pas rester trop longtemps éloigné de son métier et il accepte un «patient » recommandé par un collègue.C’est un jeune homme en stage en hôpital psychiatrique. Drik va avoir des difficultés à gérer ses séances. Finalement, ce patient change d’orientation professionnelle et se tourne vers l’anesthésie. C’est là qu’il va rencontrer Suzanne, la sœur de Drik….L’histoire de ces personnages est tragique jusqu’à la fin.Ce roman, très bien écrit, dans lequel la technique médicale est très présente, nous propose une réflexion sur les médecins qui « endorment » et ceux qui « réveillent »les consciences .Brillant.
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La Fille du capitaine
le Mardi 19-01-2016
C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
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Fille du capitaine (La)
le Mardi 19-01-2016
C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
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La guerre et la paix, T.1
le Mercredi 21-03-2018
J'avoue que lorsque je suis sortie de la bibliothèque avec mes 2 volumes de plus de 1000 pages chacun de "La guerre et la paix" de Léon Tolstoï, je me suis dit : "ma DD, dans quoi tu t'es encore lancée ?". Et puis j'ai commencé à lire, et puis voilà...
Nous sommes au début du XIXème siècle, dans la Russie de l'empereur Alexandre 1er. Entre Moscou et Petersbourg, la haute société passe son ennui entre les diners, les bals et les salons. Il y a le fier prince Bokonsky, droit comme un i avec ses principes ; le fantasque comte Bézoukhov, fils batard rendu légitime et donc imménsément riche ; la famille Rostov, avec le passionné officier Nicolas et sa soeur la jeune et insupportable Natacha ; et également toute une ribambelle d'autres personnages qui nous font découvrir cette riche société. Mais plus si loin que ça, le fourbe ennemi français se rapproche lentement, et va bientôt bouleverser tout ce bel équilibre...
Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est tout d'abord l'écriture : fine, ciselée, mais pourtant hyper facile et agréable à lire : un régal ! L'autre point fort est la trame même de cette fresque, qui mélange la grande histoire (les campagnes napoléoniennes vers Moscou) et la petite (la vie des personnages ci-dessus, qui permet de découvrir la Russie du XIXème siècle). Pour moi qui n'ai jamais étudié Napoléon à l'école (à chaque fois je suis passée entre les mailles du filet !), j'ai appris plein de choses sur ces campagnes militaires où plus de 500 000 hommes d'origines différentes traversaient à pied tout un continent pour aller se battre. Petit bémol cependant sur les 100 dernières pages du roman, qui sont d'un ennui sans fin et laissent une piètre dernière image. Mais qu'importe, le reste de l'histoire a tracé un sillon profond et mémorable. Chapeau Léon !
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