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couverture de : Anne de Green Gables
le Dimanche 26-09-2021
Une époque où il n'y a pas de 5G, pas de réseaux sociaux, un pays où on vit au rythme des saisons ..... peut-être une époque dont on a secrètement la nostalgie. Ce roman à la fois solaire et intemporel, d'une telle fraicheur où se mêle poésie, humour et imagination débordante et parfois surprenante se déguste comme une friandise. Marie Christine
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couverture de : Annabel
le Mercredi 04-06-2014
N VRAI COUP DE COEURNous sommes au Labrador province reculée du Canada dans les années 1960. Un enfant nait. Quelle joie pour les parents. Chacun ayant rêvé des plaisirs qu'il pourrait partager ensemble. Mais voilà que cet enfant est exceptionnel et que les parents vont devoir vivre avec ce secret lourd de conséquences.Kathleen Winter nous emporte par son écriture à la fois poétique et juste. Ses personnages simples et authentiques sont tous attachants. Une belle vibration !Catherine
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couverture de : Trop de bonheur
Delphine A le Mercredi 17-09-2025
Cela fait très très longtemps que « Trop de bonheur » d’Alice Munro est dans ma PAL. Depuis qu’elle a obtenu le prix Nobel de littérature en fait, en 2013, principalement pour son talent à écrire des nouvelles. Et après la lecture de ce recueil, je vous le confirme : elle est très douée. Elle sait en effet raconter des histoires complexes en une vingtaine de pages, avec rebondissements, suspense et bonds dans le passé, bref, de supers romans en concentré ! Alice Munro est également canadienne, et j’ai aimé retrouver dans chacune de ses nouvelles (sauf la dernière) un petit peu de cette ambiance outre-Atlantique qui sent bon le sirop d’érable et les grands espaces. Et pourquoi pas dans la dernière me direz-vous ? « Trop de bonheur », celle qui donne son titre au recueil, raconte en effet la vie de Sofia Kovalevskaïa, mathématicienne et romancière russe de la fin du 19ème siècle, qui a voyagé entre Paris, l’Allemagne et Stockholm au gré de ses amours et de son travail, et su imposer son genre dans un domaine qui lui était fermé. Bref, un livre que j’ai trouvé original, et qui me donne envie de poursuivre ma découverte de cette auteure.
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couverture de : La Fille du capitaine
le Mardi 19-01-2016
C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
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couverture de : Fugitives
le Samedi 12-10-2013
Dans ce recueil de nouvelles, les personnages sont toutes des femmes. Leurs vies semblent très proches des nôtres. Elles sont même parfois banales. Elles arrivent toutes à un moment crucial de leur existence.et un jour le besoin de fuir l'ordinaire, de s'échapper s'impose à elles. La nouvelliste canadienne les aide le temps d’une pause à se délivrer des carcans de cette vie quotidienne et à se lancer dans une aventure. Alice Munro qui vient d'obtenir un prix Nobel de littérature bien mérité décrit à talent et contraste des vies bien ordinaires dans les grandes espaces canadiens.
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couverture de : Fille du capitaine (La)
le Mardi 19-01-2016
C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
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couverture de : La guerre et la paix, T.1
le Mercredi 21-03-2018
J'avoue que lorsque je suis sortie de la bibliothèque avec mes 2 volumes de plus de 1000 pages chacun de "La guerre et la paix" de Léon Tolstoï, je me suis dit : "ma DD, dans quoi tu t'es encore lancée ?". Et puis j'ai commencé à lire, et puis voilà... Nous sommes au début du XIXème siècle, dans la Russie de l'empereur Alexandre 1er. Entre Moscou et Petersbourg, la haute société passe son ennui entre les diners, les bals et les salons. Il y a le fier prince Bokonsky, droit comme un i avec ses principes ; le fantasque comte Bézoukhov, fils batard rendu légitime et donc imménsément riche ; la famille Rostov, avec le passionné officier Nicolas et sa soeur la jeune et insupportable Natacha ; et également toute une ribambelle d'autres personnages qui nous font découvrir cette riche société. Mais plus si loin que ça, le fourbe ennemi français se rapproche lentement, et va bientôt bouleverser tout ce bel équilibre... Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est tout d'abord l'écriture : fine, ciselée, mais pourtant hyper facile et agréable à lire : un régal ! L'autre point fort est la trame même de cette fresque, qui mélange la grande histoire (les campagnes napoléoniennes vers Moscou) et la petite (la vie des personnages ci-dessus, qui permet de découvrir la Russie du XIXème siècle). Pour moi qui n'ai jamais étudié Napoléon à l'école (à chaque fois je suis passée entre les mailles du filet !), j'ai appris plein de choses sur ces campagnes militaires où plus de 500 000 hommes d'origines différentes traversaient à pied tout un continent pour aller se battre. Petit bémol cependant sur les 100 dernières pages du roman, qui sont d'un ennui sans fin et laissent une piètre dernière image. Mais qu'importe, le reste de l'histoire a tracé un sillon profond et mémorable. Chapeau Léon !
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