Liste des commentaires
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Les amoureux de l' Hôtel Montini
le Vendredi 21-04-2017
Alice, Alec et Meg, Lizzie et Constance décident, pour des envies et des raisons différentes de partir à Rome. A priori, tous ces personnages n’ont rien en commun, sinon un état de tristesse ou de mal-être enfoui pas forcément reconnu. Nous suivons leur évolution par le biais d’un narrateur énigmatique. Les Amoureux de l’hôtel Montini est un joli roman sur les Amours et un merveilleux voyage à Rome avec des descriptions et parfois des anecdotes historiques. Une belle découverte.
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A la grâce des hommes
Julie M le Mardi 26-12-2023
Une immersion dans le Nord de l’Islande au début du 19ème siècle.
Une vraie immersion, de celle qui vous fait entendre mugir le vent des tempêtes de neige, les ventres des animaux qu’il faut nourrir, sentir la brûlure du froid, l’humidité qui pique le nez, toucher la terre tellement gelée qu’on ne peut y enterrer personne, chercher la chaleur du feu et sa fumée qui fait pleurer les yeux.
Et il n’y a pas que la fumée qui fait pleurer les yeux...
Il s’agit d’un roman extrêmement bien documenté sur l’histoire vraie d’Agnes Magnùsdottir - dernière femme condamnée à mort d’Islande.
Bref, un très grand coup de coeur pour moi ! D’autant plus que je ne l’attendais pas alors merci beaucoup à Hélène (de la Biblio de St Rémy) de me l’avoir fait découvrir !
le Jeudi 01-12-2016
Comment après la lecture de ce livre peut-on oublié Agnès. Je dois avouer qu’elle est restée près de moi longtemps. Comme Agnès a apprivoisé la famille de l’agent de sécurité du canton, elle m’a captivé.
Nous sommes en Islande en 1829. Agnès sera la dernière condamnée à mort. Avec le révérend Totti, l’auteur nous conduit vers une réflexion sur la vérité. Finalement est-elle coupable des faits dont on l’accuse ?
Un très très beau roman.
Catherine
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La Fille du capitaine
le Mardi 19-01-2016
C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
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Fille du capitaine (La)
le Mardi 19-01-2016
C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
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La guerre et la paix, T.1
le Mercredi 21-03-2018
J'avoue que lorsque je suis sortie de la bibliothèque avec mes 2 volumes de plus de 1000 pages chacun de "La guerre et la paix" de Léon Tolstoï, je me suis dit : "ma DD, dans quoi tu t'es encore lancée ?". Et puis j'ai commencé à lire, et puis voilà...
Nous sommes au début du XIXème siècle, dans la Russie de l'empereur Alexandre 1er. Entre Moscou et Petersbourg, la haute société passe son ennui entre les diners, les bals et les salons. Il y a le fier prince Bokonsky, droit comme un i avec ses principes ; le fantasque comte Bézoukhov, fils batard rendu légitime et donc imménsément riche ; la famille Rostov, avec le passionné officier Nicolas et sa soeur la jeune et insupportable Natacha ; et également toute une ribambelle d'autres personnages qui nous font découvrir cette riche société. Mais plus si loin que ça, le fourbe ennemi français se rapproche lentement, et va bientôt bouleverser tout ce bel équilibre...
Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est tout d'abord l'écriture : fine, ciselée, mais pourtant hyper facile et agréable à lire : un régal ! L'autre point fort est la trame même de cette fresque, qui mélange la grande histoire (les campagnes napoléoniennes vers Moscou) et la petite (la vie des personnages ci-dessus, qui permet de découvrir la Russie du XIXème siècle). Pour moi qui n'ai jamais étudié Napoléon à l'école (à chaque fois je suis passée entre les mailles du filet !), j'ai appris plein de choses sur ces campagnes militaires où plus de 500 000 hommes d'origines différentes traversaient à pied tout un continent pour aller se battre. Petit bémol cependant sur les 100 dernières pages du roman, qui sont d'un ennui sans fin et laissent une piètre dernière image. Mais qu'importe, le reste de l'histoire a tracé un sillon profond et mémorable. Chapeau Léon !
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