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couverture de : Anne de Green Gables
le Dimanche 26-09-2021
Une époque où il n'y a pas de 5G, pas de réseaux sociaux, un pays où on vit au rythme des saisons ..... peut-être une époque dont on a secrètement la nostalgie. Ce roman à la fois solaire et intemporel, d'une telle fraicheur où se mêle poésie, humour et imagination débordante et parfois surprenante se déguste comme une friandise. Marie Christine
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couverture de : Le rouge vif de la rhubarbe
le Lundi 29-01-2018
Je viens de réaliser un truc de dingue : je suis très attirée par les livres dont les titres comportent un nom de fruit, de fleur ou de légume (mes amies vont vraiment finir par me m’envoyer à l’asile !). Vous comprendrez donc pourquoi je me suis lancée dans la lecture du “Rouge vif de la rhubarbe”, d’Audur Ava Olafsdottir, dont j’avais d’ailleurs beaucoup aimé le “Rosa Candida” au printemps dernier. Nous sommes toujours sur la volcanique Islande, dans un village coincé entre la mer (froide) et la montagne (noire). C’est là que vit la jeune Augustina auprès de la douce Nina, qui prend soin d’elle pendant que sa mère écume le globe afin d’observer des oiseaux. Il y a aussi Vermundur, l’homme à tout faire qui répare tout ce qui lui passe entre les mains, Salomon, le fils de la nouvelle chef de chœur, et surtout cette montagne, du haut de laquelle Augustina aimerait bien observer le monde. Mais pas facile d’y arriver lorsqu’on a les jambes molles et des béquilles pour se déplacer... Ce livre est de nouveau un livre sur la magie du quotidien, les petits bonheurs qui le compose pour qui sait les déceler. Malgré son handicap, Augustina s’est construit un monde féérique et douillet, où même l’absence de sa mère la fait rêver. Le problème pour le lecteur, c’est qu’ici le charme n’opère pas, ou alors si peu... Cela manque de consistance, on s’ennuie un peu, et à la fin il n’en reste pas grand chose. Gros bof quoi.
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couverture de : Annabel
le Mercredi 04-06-2014
N VRAI COUP DE COEURNous sommes au Labrador province reculée du Canada dans les années 1960. Un enfant nait. Quelle joie pour les parents. Chacun ayant rêvé des plaisirs qu'il pourrait partager ensemble. Mais voilà que cet enfant est exceptionnel et que les parents vont devoir vivre avec ce secret lourd de conséquences.Kathleen Winter nous emporte par son écriture à la fois poétique et juste. Ses personnages simples et authentiques sont tous attachants. Une belle vibration !Catherine
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couverture de : Trop de bonheur
Delphine A le Mercredi 17-09-2025
Cela fait très très longtemps que « Trop de bonheur » d’Alice Munro est dans ma PAL. Depuis qu’elle a obtenu le prix Nobel de littérature en fait, en 2013, principalement pour son talent à écrire des nouvelles. Et après la lecture de ce recueil, je vous le confirme : elle est très douée. Elle sait en effet raconter des histoires complexes en une vingtaine de pages, avec rebondissements, suspense et bonds dans le passé, bref, de supers romans en concentré ! Alice Munro est également canadienne, et j’ai aimé retrouver dans chacune de ses nouvelles (sauf la dernière) un petit peu de cette ambiance outre-Atlantique qui sent bon le sirop d’érable et les grands espaces. Et pourquoi pas dans la dernière me direz-vous ? « Trop de bonheur », celle qui donne son titre au recueil, raconte en effet la vie de Sofia Kovalevskaïa, mathématicienne et romancière russe de la fin du 19ème siècle, qui a voyagé entre Paris, l’Allemagne et Stockholm au gré de ses amours et de son travail, et su imposer son genre dans un domaine qui lui était fermé. Bref, un livre que j’ai trouvé original, et qui me donne envie de poursuivre ma découverte de cette auteure.
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couverture de : La lettre à Helga
le Dimanche 08-09-2019
Attention, coup de coeur de l'été !!! Moi, les histoires d'amour manquées, ça me prend aux tripes. "La lettre à Helga", de Bergsveinn Birgisson (atchoum !) en raconte une très belle, d'histoire d'amour manquée.   Nous sommes au fin fond de l'Islande du début du XXème siècle, dans les collines dénudées battues par les vents. Il y a les moutons, ceux qui les élèvent, et parmi eux Bjarni (re-atchoum !), son épouse Unnur, rendue stérile après une opération qui a mal tournée, et Helga, la belle voisine de la ferme d'à côté. Il arrive ce qu'il doit arriver, avec passion, aveuglement, déraison, mais cette dernière reprend ses droits au moment de tout quitter. Bjarni doit donc continuer à vivre dans sa petite communauté perdue au bout du monde, avec l'objet de son amour là, juste à côté, mais pourtant si loin. Il lui écrira cette lettre déchirante et très belle à la fin de sa vie, pour tout lui avouer... C'est beau, touchant, bien écrit, poétique, parfois cru, exotique, entier, passionné, énervant, bref, ça ne laisse pas indifférent, même en seulement 130 pages. Bjarni a été lâche et le reconnaît, mais il le paiera toute sa vie. Snif !
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le Vendredi 11-12-2015
Une lettre d'amour poignante, prenante, dérangeante parfois. J'ai adoré!
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le Mardi 03-06-2014
Bjarni, un homme âgé, en maison de retraite, va venir passé l’été dans le village qu’il a habité autrefois.Il écrit une longue lettre à la femme qu’il a aimé passionnément mais dont il s’est lui-même privé.C’est l’occasion pour nous de découvrir tout son monde entre son élevage de moutons, ses pêches solitaires et sa charge de contrôleur de fourrage.Très beau roman, on se laisse emporter par cet amour impossible et par la vie rude que mène cet homme solitaire.
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couverture de : L'embellie
le Mardi 09-10-2012
Alors que son mari vient de la quitter, que son amant vient de rompre, la narratrice décide de faire un voyage pour oublier le vide et l’absence. Chargée par sa meilleure amie de Tumi, 4 ans, le fils autiste de cette dernière, elle va entreprendre ce voyage dont elle reviendra « changée ».Espèce de voyage initiatique qui permettra à la narratrice d’aller au cœur d’elle-même.Tumi lui fera redécouvrir le monde sous un jour différent, enchanteur, plein de surprises et de rencontres.Emois, tendresse, fantaisie et allégresse sont les ingrédients de ce roman-conte tout empreint de poésie. A lire sans modérationJocelyne Pontchartrain
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couverture de : Fugitives
le Samedi 12-10-2013
Dans ce recueil de nouvelles, les personnages sont toutes des femmes. Leurs vies semblent très proches des nôtres. Elles sont même parfois banales. Elles arrivent toutes à un moment crucial de leur existence.et un jour le besoin de fuir l'ordinaire, de s'échapper s'impose à elles. La nouvelliste canadienne les aide le temps d’une pause à se délivrer des carcans de cette vie quotidienne et à se lancer dans une aventure. Alice Munro qui vient d'obtenir un prix Nobel de littérature bien mérité décrit à talent et contraste des vies bien ordinaires dans les grandes espaces canadiens.
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