Liste des commentaires
|
Ils sont chez nous
Sylvie N le Lundi 30-10-2023
Très envoutant.
|
|
Où tu iras j'irai
Agnès L le Mardi 14-06-2022
10 fois moins bien que les yeux de Sophie. Un peu gnangnan.
|
|
Leyshon, Nell La couleur du lait |
La couleur du lait
le Dimanche 29-11-2015
J'ai lu "La couleur du lait", et j'ai énormément aimé. A ceux qui me diraient que ce n'est pas la peine de le lire, parce que la réponse est blanc (humour, quand tu nous tiens !), je leur répondrais qu'ils passeraient à coté d'un roman extrêmement touchant et poignant. Nous sommes en 1831, et la jeune Mary nous raconte son histoire : celle à la ferme de ses parents, où avec ses 3 sœurs elle trime du matin au soir avec pour seul retour les coups de son père ; celle au presbytère où elle est finalement embauchée à cause de sa "patte folle" qui la rend peu efficace ; celle avec la femme du pasteur, avec laquelle elle découvre enfin la douceur et la tendresse ; et enfin celle avec le pasteur lui-même, pour une fin beaucoup plus tragique... Moi qui adore les romans anglais de cette période (de Jane Austen, Daphné du Maurier et autres sœurs Brontë), j'ai été ravie, même si ici c'est l'envers du décor qu'il nous est donné de découvrir. Le langage utilisé (celle d'une jeune paysanne) peut surprendre, mais n'en rend le propos que plus touchant. Bref, j'ai adoré.
|
|
L'homme qui savait la langue des serpents
le Samedi 08-07-2017
Attention, coup de cœur ! Déjà, rien que le titre m'a intriguée, "L'homme qui savait la langue des serpents" (et non, il ne s'agit pas d'Harry Potter !). Puis le nom de l'auteur, Andrus Kivirähk, tiens, il vient d'où, lui, d'Estonie ? Nous sommes donc au temps du Moyen-Age, dans cette Estonie justement, qui vient de se faire envahir par les fiers chevaliers teutons. Le peuple de la forêt se retrouve ainsi confronter à la modernité et au savoir, et certains commencent à s'installer au village. Si le jeune Leemet est tout d'abord attiré par la nouveauté, il préfère finalement rester dans la forêt auprès de sa famille : sa mère qui cuisine toute la journée de l'élan rôti, sa sœur qui est amoureuse d'un ours, et surtout son oncle, qui veut lui apprendre la langue des serpents...
Réduire ce livre à ce résumé est très frustrant, car il est vraiment plein d'idées et de magie. C'est surtout une fable sur le progrès, la confrontation entre les traditions et la modernité, mais sans le discours moralisateur qu'avant c'était forcément mieux. Ainsi, Leemet voit bien que le monde de la forêt est condamné à disparaître, mais trouve le nouveau tellement ridicule qu'il ne peut y adhérer. Et petite cerise sur le gâteau : c'est très drôle. Bref, j'ai adoré !
|