Liste des commentaires
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La vie en sourdine
le Dimanche 30-07-2017
Un régal de sensibilité, de profondeur et d'humour parfois noir. Saisissant à la fin, très touchant, captivant, émouvant. N'hésitez pas même si le début est anodin, j'ai été de plus en plus séduite par le personnage très attachant.
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Piège au collège
le Vendredi 15-05-2015
Nos 3 orphelins semblent ici dans ce 5ème tome retrouver une vie normale : ils entrent au collège. Mais comme toujours dans les désastreuses aventures de nos amis Baudelaire, rien ne se passe comme prévu : les 2 ainés doivent suivre des cours tous plus inutiles les uns que les autres, Prunille se retrouve secrétaire particulière du proviseur (!), et évidemment le comte Olaf refait surface... Le point positif de ce tome, c'est qu'il introduit 2 nouveaux personnages, les triplés Duncan et Isadora, qui vont permettre de mettre un peu de baume au cœur à nos 3 orphelins; plus négativement, on ne sort toujours pas de ce schéma identique maintenant à chaque tome, et qui peut lasser. Mais bon, j'attends quand même de voir où le tome suivant va nous mener ! DD78
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Ascenseur pour la peur
le Jeudi 28-05-2015
Je continue ma lecture des "Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire", et franchement ça tourne un peu en rond. Toujours la même trame, à savoir :- l'arrivée chez leur nouveau tuteur, tous plus bizarres les uns que les autres ; - attention le comte Olaf va nous trouver / mais non on va vous protéger ; - Le comte Olaf, déguisé, se pointe effectivement, mais personne d'autre que nos orphelins ne le reconnait; - Mais comment va-t-on déjouer le terrible piège du méchant ?, avec des situations toutes plus abracadabrantes les unes que les autres (comme un bébé de 18 mois qui escalade une cage d'ascenseur avec ses dents ??!!)- le méchant s'enfuit, suite au prochain épisode/tuteurHeureusement, il y a (quelques) bonnes surprises ;- les situations, qui ont l'avantage d'être originales (ici t'es in ou t'es out ?)- quelques indices qui donnent l'espoir d'une histoire plus vaste (V.D.C, Isadora et Duncan et j'en passe).Bref, je vais continuer ma lecture, mais je pense ça pourrait être mieux en ne prenant pas trop nos jeunes lecteurs pour des imbéciles.DD78
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Ouragan sur le lac
le Dimanche 22-03-2015
Noyée dans une lecture soporifique, je m'octroie une petite récréation avec ce tome 3 des désastreuses aventures des orphelins Baudelaire : "Ouragan sur le lac". Cette fois-ci nos orphelins préférés atterrissent chez leur tante Agrippine, qui adore les soupes de concombres glacées mais a peur de tout, et surtout des terribles sangsues du lac Chaudelarmes à coté duquel elle habite (et qui accessoirement ont dévoré son mari adoré). Malheureusement, le terrible comte Olaf parvient à retrouver leurs traces, et semble toujours bien décidé à récupérer leur fortune... J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce tome autour du lac, avec la menace de l'ouragan qui rend tout électrique et la légende des sangsues carnivores. Cette fois-ci nos orphelins utilisent la grammaire et l'orthographe pour se sortir de ce mauvais pas, ça a dû faire du bien à ma fille de relire quelques règles...! Bref, toujours sympa.
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Les neiges de l'exil
Delphine A le Samedi 21-09-2024
Second volet de la trilogie de Lian Hearn « Le clan des Otori », « Les neiges de l’exil » m’a replongée pendant quelques jours dans le Japon médiéval. J’y ai retrouvé Takeo, fils adoptif du seigneur Otori (lâchement assassiné à la fin du tome précédent) et son amoureuse Kaede, noble désargentée qui a la fâcheuse réputation d’amener la mort à quiconque tombe amoureux d’elle. Pendant que cette dernière tente de reprendre en main le domaine familial (pas facile en étant une femme à cette période !), le premier se retrouve pris au piège de la Tribu, organisme secret d’espions et de tueurs…
Mouaih bof. J’avais bien aimé l’entrée en matière dans le tome précédent où l’on découvrait les personnages et les rivalités entre clans, j’ai été moins adepte de celui-là qui fait appel à des organisations aux pouvoirs un peu surnaturels qui ne sont pas très réalistes. L’ensemble tire un peu en longueur, tout comme ces neiges qui recouvrent le pays et que tout le monde craint.
Je me plongerai tout de même dans le dernier tome, histoire de voir où tout cela aboutit, mais sans grande précipitation !
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Le silence du rossignol
Delphine A le Lundi 29-05-2023
Cette fois-ci je suis partie en plein Japon médiéval grâce au « Silence du rossignol », de Lian Hearn, premier tome de la trilogie du Clan des Otori.
Takeo est un jeune homme un peu sauvage qui vit dans la montagne avec sa famille et les gens de son village. Mais un jour qu’il rentre d’une promenade solitaire, il les retrouve tous sauvagement assassinés par le terrible seigneur Iida. Il ne doit la vie sauve qu’à l’arrivée opportune de sire Shigeru, du clan des Otori, qui le prend alors sous son aile et décide de l’adopter…
« Game of thrones » pour ados au pays des nippons, voilà qui pourrait résumer ce chouette livre d’aventures bien exotiques. On en prend plein les yeux avec ces traditions d’un autre temps, et ce code de l’honneur singulier pour nous occidentaux. L’histoire d’amour est par contre gentillette, ce qui explique peut-être la classification « young adults » de l’ouvrage.
Très sympa quand même, je lirai le second volet avec plaisir.
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Testament à l'anglaise
le Dimanche 15-06-2014
J'ai lu "testament à l'anglaise" de Jonathan Coe, et j'ai beaucoup aimé, même si un peu déçue par la fin... Michael Owen est un écrivain un peu bizarre qui s'est peu à peu coupé du monde, reclus dans son appartement londonien. Mais sa rencontre avec sa jolie voisine Fiona, pourtant aussi seule que lui, va le ré-ouvrir sur le monde, et notamment sur son travail autour de la biographie de la fameuse famille Wishaw, présente à tous les rouages du pouvoir: tous plus pourris les uns que les autres, ils sont pourtant liés autour d'une tragédie datant de la seconde guerre mondiale... Vous l'aurez compris, difficile de résumer ce livre qui ne ressemble à aucun autre: ça commence comme un roman d'Agatha Christie, avec un bon gros meurtre dans un manoir isolé de la lande du Yorkshire; puis les portraits des membres de la famille, tous plus cyniques les uns que les autres, s'entremêlent avec la vie de Michael, qui sans le vouloir se retrouve à enquêter sur le meurtre du début. Déçue par la fin cependant, trop grandguignolesque à mon gout. Mais en tout cas une super surprise, où l'humour anglais reste indéfectible devant les situations pourtant les plus dramatiques.DD78
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84, charing cross road
le Samedi 12-10-2019
Hélène est une jeune new-yorkaise fauchée de l'après-guerre. Férue de poésie anglaise, elle décide d'écrire à la librairie "Marks & co" à Londres afin de leur commander des livres introuvables de l'autre côté de l'Atlantique. Au fur et à mesure de cette correspondance tout d'abord insignifiante, vont se nouer des liens très forts qui changeront sa vie...
Vous l'aurez compris, "84, Charing Cross Road" est un roman épistolaire. Mais le plus incroyable est que tout ce qui dedans est vrai : la Hélène de l'histoire est bien l'auteur du roman Hélène Hanff. Les lettres qu'elle a écrites sont pleines d'humour et de second degré, et permettent de découvrir par petites touches la vie de l'après guerre aussi bien aux États Unis qu'en Angleterre. Certains moments sont très touchants, et montrent que derrière ce qui peut apparaître comme de la légèreté peut se cacher beaucoup de profondeur. Petit bonus : on découvre plein de grands classiques de la littérature anglaise dont on a jamais entendu parlé. Bref, un beau livre.
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White
le Vendredi 09-05-2014
La lecture du « Châle de cachemire » est une merveille sur l’Inde et celle-ci m’a incitée à reprendre dans ma bibliothèque « White » du même auteur. Pour apprécier ce dernier, il faut être fervent de montagne sans toutefois se laisser entraîner dans l’ivresse de l’altitude, dévastatrice du cerveau. Toute la dangerosité d’une passion inconsidérée de grimpeur est expliquée ici dans les conditions climatiques extrêmes sur fond d’amitié et d’amour. La leçon à retenir de cette belle histoire est que la nature reste finalement le grand vainqueur d’une telle expédition : à lire absolument par tous ceux qui souhaitent tenter l’aventure de l’Everest.Emérance Bétis
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Mille femmes blanches
le Mardi 02-05-2017
J'avoue que j'ai craqué sur le pitch de ces "Mille femmes blanches" : nous sommes au temps de la conquête de l'ouest, et les migrants sont bien embêtés par tous ces indiens aux immenses territoires. Afin d'apaiser les tensions, le grand chef cheyenne Little Wolf propose au président de l'époque d'échanger mille chevaux sauvages contre mille femmes blanches. Contre toute attente la proposition est acceptée. Les américains commencent alors à vider leurs prisons et leurs asiles avec les futures promises. Le livre est en fait le journal de l'une d'entre elles, May Dodd : fille de bonne famille, elle a eu le malheur de tomber amoureuse d'un sans le sou, et a alors été internée pour troubles nerveux afin de sauver la réputation de la famille. May Dodd saute sur l'occasion, et va alors découvrir la vie des indiens d'Amérique, et nous aussi par la même occasion... Si les aventures de la jeune femme sont au début passionnantes, j'avoue que pour ma part elles ont perdues peu à peu de leur attrait : le romanesque l'emporte un peu trop souvent, et cette May Dodd est vraiment sans faille. Bref pas mal, mais aurait pu être mieux.
(et merci à Isabelle pour l'erreur !)
le Vendredi 28-04-2017
Le commentaire précédent n'a pas de rapport avec "mille femmes blanches" qui, du reste est un très bon livre. A lire absolument....
le Mercredi 26-04-2017
Je dois avouer que le personnage d'Eric-Emmanuel Schmitt ne m'emballe pas du tout, mais quand Alice a dû lire "Oscar et la dame rose" avec le collège, j'ai mis ça de coté et je me suis lancée. Ce roman est en fait très court, et est constitué des lettres que le jeune Oscar écrit à Dieu. Le problème, c'est qu'Oscar a un cancer et va bientôt mourir, donc forcément nous, lecteur émotif que nous sommes, ça nous bouscule un peu. Oscar raconte sa vie à l'hopital, les copains qui rament également, sa copine mamie-rose, la vieille dame qui vient lui rendre visite tous les jours, et puis forcément le questionnement qu'il a face à la mort. Si le livre ne veut ouvertement pas jouer sur la corde sensible en étant rempli d'anecdotes assez drôles, je l'ai personnellement trouvé pas réaliste du tout. Le personnage d'Oscar est comme nous adultes nous aimerions qu'il soit, à savoir un petit garçon bien sage qui voit arriver la mort sereinement. Et ça, je n'y ai pas cru une seconde. Bref, trop lisse et sirupeux à mon goût.
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