Liste des commentaires
couverture de : Ce n'est pas mon chapeau
Marie-Astrid B le Mercredi 24-05-2023
Un coup de cœur pour cet album à l'humour décalé. De quoi interloquer et faire sourire les enfants, et pas que...MAB
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couverture de : La constellation du chien
Brigitte G le Dimanche 16-06-2024
Étonnant, original, violent, poétique, personnages en survie dans un environnement partiellement détruit où l'humain est confronté au danger et à l'urgence..
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couverture de : Dans la forêt
Delphine A le Dimanche 26-07-2020
"Dans la forêt", de Jean Hegland, est un livre de fin du monde, beau et poignant. Nell et Eva sont deux adolescentes qui vivent avec leurs parents dans leur maison au milieu des bois. Elles vont bien quelques fois à la ville, mais se plaisent mieux à étudier et rester chez elles. Un jour le téléphone se met à ne plus fonctionner, puis l'électricité. La famille s'adapte, mais les séjours à l'hôpital de leur maman malade vont faire réaliser aux deux jeunes filles que le monde ne tourne plus comme avant... Je ne sais pas si je vais être très claire, mais j'ai trouvé ce livre "minéral" : la forêt et la nature sont archi-présentes dans tout le récit, en faisant presque un personnage à part entière, que les deux héroïnes apprennent à connaître. On n'est parfois pas très loin de "My absolute darling", de Gabriel Tallent, avec cette même relation ado-forêt. C'est également l'autre chose que j'ai aimé dans ce livre, l'adolescence décrite à travers les expériences de Nell et Eva  : premier amour, études, avenir, relations aux parents, cela a réussi à me ramener (bien) des années en arrière, et rien que pour cela je remercie Jean Hegland ! Et je me suis demandée ce que moi aussi j'aurais fait, seule dans forêt... Bref, j'ai beaucoup aimé.
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couverture de : Le dimanche des mères
le Mercredi 21-03-2018
“Le dimanche des mères”, c’est ce jour particulier en Angleterre où les domestiques des grandes maisons avaient le droit exceptionnel de prendre leur journée afin de rendre visite à leurs familles. Et dans ce pays douloureusement touché par la 1ère guerre mondiale, cela n’était pas rien. Graham Swift choisit de se pencher plus particulièrement sur le personnage de Jane, jeune femme de chambre, qui profite elle aussi de cette belle journée de 1924. Mais ce que ses patrons ne savent pas, c’est que Jane est orpheline, et va en fait rejoindre secrètement le fils de leurs amis, dont elle est depuis quelques temps la maitresse. La jeune domestique pénètre donc pour la première fois dans la demeure de son riche amant, mais aussi pour la dernière : Paul doit se marier quelques jours plus tard... Malgré ce pitch assez romanesque, le livre est en fait bien plus profond que cela : il décrit un monde destiné à disparaitre, où une jeune femme décide de braver discrètement les interdits. La lecture peut au début paraitre creuse, mais gagne peu à peu en profondeur au fur et à mesure que le personnage de Jane s’étoffe. Et on est finalement surpris par le chemin où nous mène cette histoire. Bref, un petit moment de délicatesse toute british pour les fans d’un temps révolu.
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couverture de : L'intérêt de l'enfant
le Samedi 16-01-2016
Roman bien écrit (et bien traduit) qui permet de se pencher sur le côté moins connu des procès, côté juge. Ce personnage qui nous semble bien souvent inaccessible, se retrouve ici abordable. On peut même s'identifier à cette juge. Qu'aurai-t-on fait à sa place?
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couverture de : Une saison à Longbourn
le Mercredi 17-12-2014
Début du 19 ème dans un petit village prés de Londres, la vie d'une famille bourgeoise mais surtout celle des domestiques , leur travail , leur condition de vie, leurs joies, leurs souffrances, leur amour tout y est.Un bon livre pour ceux qui aiment les romans de Jane Austin, les personnages viennent tout droit de la famille BENNET dans Orgueil et Préjugés.Denise
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le Samedi 29-11-2014
Je dois avouer que j'ai été ravie de pouvoir lire ce roman. Raconter la vie des domestiques était une idée originale. J'étais donc impatiente de découvrir l'histoire de la vie des Bennet. Le roman en lui-même est très beau. Le service à l’attention des maîtres de la maison, et du personnage de Sarah, qui attend une vie meilleure pour elle. A lire absolument, vous passez une excellent moment.Mimi
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couverture de : L'art d'écouter les battements de coeur
le Mercredi 18-05-2016
Cette histoire se déroulant en Birmanie, j'ai tout de suite été incité au voyage. Les paysages et les lieux principaux de cette histoire sont tellement bien décrits que j'ai voyagé tout le long. Cette histoire est tout simplement une merveille: je l'ai terminé hier avec beaucoup de regret car je me suis profondément attachée à Mi Mi et Tin Win. L'auteur a vraiment écrit une pépite, l'écriture est empreinte de poésie et d'une grande fluidité à la fois ce qui a rendu ce livre addictif. Cela fait longtemps que je n'avais pas eu un coup de coeur pour un roman, voilà chose faîte. Lisez-le...il est magique. Et Tin Win et Mi Mi sont encore avec moi aujourd'hui.
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le Samedi 27-02-2016
UNE JOLIE HISTOIRE QUI FAIT DU BIEN.
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le Samedi 16-01-2016
Un peu philosophique ce voyage en Birmanie. Un livre serein, poétique, émouvant. Un livre à lire, un livre à offrir. Un livre qui ne laisse pas indifférent. Est-ce l'ambiance asiatique? Est-ce l'amour qui en émane? On y est, on entend les tintements des cloches, on entend l'ambiance des marchés. Les effluves des fruits, épices, thé ... arrivent à nos narines. Vous ne serez pas déçus, lisez le !!! Un véritable coup de cœur.
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couverture de : Par un matin d'automne
le Lundi 05-09-2011
Fin des années 1990. Leonora Galloway entreprend un voyage en France avec sa fille. Toutes deux ont décidé d'aller à Thiepval près d'Amiens, au Mémorial franco-britannique des soldats décédés durant la bataille de la Somme. Le père de Leonora est tombé au combat durant la Première Guerre mondiale, mais la date de sa mort gravée sur les murs du mémorial, le 30 avril 1916, pose problème. Leonora est en effet née près d'un an plus tard. Une belle histoire sur fond de guerre 14-18 ,un meurtre inexpliqué ,des complots familiaux ,c'est un livre bien écrit ,l'histoire est bien structurée et vous tient jusqu'à la dernière page . Denise Bibliothèque de Bazoches sur Guyonne
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couverture de : Les Chutes
Delphine A le Vendredi 16-02-2024
Il y a quelques années, j’ai eu la chance de découvrir les chutes du Niagara. Malgré l’énorme business qu’il y a tout autour, je suis quand même tombée sous le charme, alors c’est tout naturellement que j’ai voulu le retrouver en me plongeant dans « Les chutes » (ah ah !), de la nobelisable Joyce Carol Oates. Ariah est fille de révérend dans la très puritaine Amérique des années 50. A presque 30 ans, elle échappe enfin à son destin de vieille fille en épousant le sombre Gilbert, lui aussi membre de l’Eglise. Mais sa lune de miel va virer au cauchemar lorsqu’elle se réveille le lendemain des noces, seule dans sa suite nuptiale. Et pour cause : Gilbert s’est jeté dans les chutes au petit matin… Je ne vous raconte ici que le tout tout tout début de ce roman fleuve qui est en fait une saga familiale. On suit donc l’évolution de la « veuve blanche des chutes », telle qu’Ariah a été surnommée par la presse locale. Joyce Carol Oates a un talent indéniable de conteuse : elle sait à partir de rien construire un univers foisonnant de personnages et fourmillant de détails, ce qui ne le rend que plus addictif. J’ai adoré en plus que l’intrigue se situe dans l’Amérique des années 50, ajoutant à la nostalgie de l’ensemble. Bref, si j’avais trouvé « Blonde » du même auteur un peu longuet et soporifique, « Les chutes » m’a réconciliée avec elle. Je recommande.
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couverture de : Les neiges de l'exil
Delphine A le Samedi 21-09-2024
Second volet de la trilogie de Lian Hearn « Le clan des Otori », « Les neiges de l’exil » m’a replongée pendant quelques jours dans le Japon médiéval. J’y ai retrouvé Takeo, fils adoptif du seigneur Otori (lâchement assassiné à la fin du tome précédent) et son amoureuse Kaede, noble désargentée qui a la fâcheuse réputation d’amener la mort à quiconque tombe amoureux d’elle. Pendant que cette dernière tente de reprendre en main le domaine familial (pas facile en étant une femme à cette période !), le premier se retrouve pris au piège de la Tribu, organisme secret d’espions et de tueurs… Mouaih bof. J’avais bien aimé l’entrée en matière dans le tome précédent où l’on découvrait les personnages et les rivalités entre clans, j’ai été moins adepte de celui-là qui fait appel à des organisations aux pouvoirs un peu surnaturels qui ne sont pas très réalistes. L’ensemble tire un peu en longueur, tout comme ces neiges qui recouvrent le pays et que tout le monde craint. Je me plongerai tout de même dans le dernier tome, histoire de voir où tout cela aboutit, mais sans grande précipitation !
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