Liste des commentaires
|
Les Choses humaines
le Vendredi 01-11-2019
Un roman de la rentrée littéraire que j'ai lu d'une traite. Ce livre très actuel aborde de nombreux sujets dont le fonctionnement de la justice lors d'un procès pour viol en laissant le lecteur trouver les réponses aux nombreuses questions qu'il peut se poser puisque l'auteur ne prend pas partie.
Ce roman ne fait plus partie de la sélection du Prix Goncourt : dommage mais pas grave !
|
|
Octobre
Martine G le Jeudi 12-05-2022
ce roman est plein de rebondissements... je l'ai adoré. Très bon roman que je recommande.
|
|
Selfies
Delphine A le Dimanche 09-02-2025
J’aime beaucoup la série « Departement V » de Jussi Adler-Olsen : on y suit l’improbable service de police de Copenhague chargé de la résolution des cold-cases et dirigé par Carl Morck, policier dont l’expérience n’a d’égale que son aigreur. Il est pour cela accompagné d’Hassad, réfugié syrien au passé nébuleux, de Rose, punk aux cheveux à la couleur changeante, et de Gordon, gringalet incapable de faire quoi que ce soit de ses dix doigts. Improbable je vous ai dit ! Chaque livre nous emmène dans une enquête différente, avec en toile de fond les amours et traumas des uns et des autres.
Mais quelle déception que ce 7ème tome ! L’enquête (le meurtre d’une vieille dame qui rappelle étrangement celui d’une jeune femme 20 ans auparavant) est loin d’être passionnante. C’est peu de dire que les personnages sont caricaturaux, je ne sais pas ce que l’auteur a voulu faire passer comme message avec ces bimbos tellement écervelées et stupides qu’elles en sont improbables. Et que c’est long !!! Même si on en apprend un peu plus sur Rose et ses traumatismes, 650 pages pour cela c’est quand même beaucoup !
Bref, vraiment pas le meilleur de la série, mais je vais persévérée quand même.
|
|
Miséricorde
le Samedi 06-07-2019
Après les polars suédois, à moi les polars danois avec cette nouvelle série signée Jussi Adler-Ossen.
Carl est inspecteur de police, avec un flair hors pair mais un sale caractère qui le fait mettre sur le carreau. Pour se débarrasser de lui son chef lui propose de diriger le nouveau département V, spécialisé dans les cold cases. Enfin diriger, c'est un bien grand mot, vu que l'unique autre employé est un réfugié syrien un peu trop curieux. Bon gré mal gré, Carl finit par accepter et tente alors de résoudre la mystérieuse disparition 5 ans plus tôt de la séduisante Merete, politicienne en vue. Suicide ou accident ? Carl ira de surprise en surprise...
C'est simple, efficace, très bien fait. Le couple flic blasé / assistant improbable fonctionne à merveille. Mon problème a été que j'ai découvert la solution dès le premier tiers du livre, ce qui a émoussé un peu l'effet de surprise. Mais c'était bien sympa quand même de voir comment Carl se dépatouille de tout ça. Bref, bientôt le tome 2 !
|
|
Exil
le Jeudi 31-05-2018
Cela faisait longtemps que je voulais me plonger dans "Exil", de Jakob Ejersbo : tout comme le suédois Stieg Larson et sa série Millénium, ce jeune auteur danois a lui aussi connu un destin tragique à la fin de l'écriture de sa trilogie. Mais ici point de journaliste obstiné ni de hackeuse autiste : nous sommes en Afrique, plus précisément en Tanzanie (tiens tiens...), dans ce monde si particulier qu'est le milieu expatrié occidental. Nous suivons la vie de Samantha, jeune ado britannique qui n'a jamais posé le pied sur le sol anglais, entre son école internationale près du Kilimandjaro, et l'hôtel de ses parents dans un coin paumé sur les bords de l'océan indien. Perdue entre un père ex SAS et une mère alcoolique de tant de déracinement, elle n'arrive pas à trouver sa place, et se perd sur des chemins de plus en plus dangereux...
J'ai trouvé le thème hyper original, et traité avec beaucoup de justesse (pour le peu que j'en connaisse). Aux méandres de l'adolescence s'ajoutent ceux du déracinement et de l'appartenance (ni tout à fait africaine, ni tout à fait anglaise), ce qui rend la vie de Samantha complexe et fascinante. Le livre est assez cru, et la fin... Bref, je recommande !
|
|
Dossier 64
Delphine A le Samedi 30-10-2021
4ème volet des enquêtes de l’inspecteur Carl Morck et de ses acolytes Assad et Rose du département V, celui des cold cases danois. Cette fois-ci Rose tombe sur le dossier inachevé de la disparition d’une prostituée 20 ans auparavant. Inutile de préciser que Carl préférait se la couler douce dans son bureau à rêver de sa belle psychologue, mais Assad l’entraine vite dans son enquête. Ils découvrent alors qu’elle n’est pas la seule à avoir disparue ce jour-là, même si le lien avec les autres affaires est loin d’être évident…
Ce que j’aime bien avec les romans de Jussi Adler-Olsen, c’est qu’ils font à la fois partie d’une série dans laquelle on retrouve les mêmes personnes et leurs histoires récurrentes (le trauma irrésolu de Carl, le passé d’Assad, les problèmes psychologiques de Rose), tout en étant tous originaux sur leur thème principal : avec ce 4ème volume, c’est ici un pan peu reluisant de l’histoire danoise qui est dévoilé, lorsque les femmes jugées légères étaient internées et stérilisées de force, dans un eugénisme qui pourrait malheureusement tout à fait encore se poursuivre de nos jours. C’est d’ailleurs sur ce point que l’auteur insiste lourdement dans le livre, à travers le personnage certes peu nuancé mais néanmoins présent du très méchant docteur Curt Wad.
Bref, même si ce n’est pas de la grande littérature, un bon cru, vite, le suivant !
|
|
Délivrance
Delphine A le Samedi 14-11-2020
3ème tome des enquêtes du département V, dédié aux cold cases danois. L'inspecteur Carl Mørck qui le dirige est toujours moyennement bien dans sa peau après l'intervention qui a coûté la vie de son collègue et laissé l'autre tétraplégique. Et ce n'est pas son assistant syrien bedonnant et un peu farfelu, ni sa secrétaire hardos et susceptible qui arrangent le tout. Mais quand une vieille bouteille à la mer contenant un message illisible arrive d'Ecosse, ces deux derniers se réveillent et arrivent à le décrypter : c'est un SOS écrit par deux jeunes garçons danois kidnappés...
L'affaire est rondement menée, avec ce qu'il faut de suspense, d'attente et de rebondissements, tout en s'appuyant sur la galerie de personnages déjà en place. On tremble pour eux, et on les tourne vite encore ces pages pour connaître le fin mot de l'histoire. Pour ma part le meilleur tome de la série jusqu'à présent. Vivement le 4ème !
|
|
La Fille du capitaine
le Mardi 19-01-2016
C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
|
|
Fille du capitaine (La)
le Mardi 19-01-2016
C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
|
|
La guerre et la paix, T.1
le Mercredi 21-03-2018
J'avoue que lorsque je suis sortie de la bibliothèque avec mes 2 volumes de plus de 1000 pages chacun de "La guerre et la paix" de Léon Tolstoï, je me suis dit : "ma DD, dans quoi tu t'es encore lancée ?". Et puis j'ai commencé à lire, et puis voilà...
Nous sommes au début du XIXème siècle, dans la Russie de l'empereur Alexandre 1er. Entre Moscou et Petersbourg, la haute société passe son ennui entre les diners, les bals et les salons. Il y a le fier prince Bokonsky, droit comme un i avec ses principes ; le fantasque comte Bézoukhov, fils batard rendu légitime et donc imménsément riche ; la famille Rostov, avec le passionné officier Nicolas et sa soeur la jeune et insupportable Natacha ; et également toute une ribambelle d'autres personnages qui nous font découvrir cette riche société. Mais plus si loin que ça, le fourbe ennemi français se rapproche lentement, et va bientôt bouleverser tout ce bel équilibre...
Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est tout d'abord l'écriture : fine, ciselée, mais pourtant hyper facile et agréable à lire : un régal ! L'autre point fort est la trame même de cette fresque, qui mélange la grande histoire (les campagnes napoléoniennes vers Moscou) et la petite (la vie des personnages ci-dessus, qui permet de découvrir la Russie du XIXème siècle). Pour moi qui n'ai jamais étudié Napoléon à l'école (à chaque fois je suis passée entre les mailles du filet !), j'ai appris plein de choses sur ces campagnes militaires où plus de 500 000 hommes d'origines différentes traversaient à pied tout un continent pour aller se battre. Petit bémol cependant sur les 100 dernières pages du roman, qui sont d'un ennui sans fin et laissent une piètre dernière image. Mais qu'importe, le reste de l'histoire a tracé un sillon profond et mémorable. Chapeau Léon !
|