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couverture de : Silo
Delphine A le Mercredi 04-09-2024
Cela faisait un bout de temps que je voulais me plonger dans la découverte de « Silo ». J’avais essayé de tricher un peu en commençant à regarder la série sur AppleTV, mais je n’avais pas accroché (trop sombre, trop lisse, trop planplan). Je me suis donc lancée cet été, et grand bien m’en a pris : c’était trop bien !!! Ce qu’il reste de l’humanité vit dans un énorme silo enterré, d’où seuls quelques capteurs émergent afin de montrer aux habitants la désolation de l’extérieur. Chacun a dans ce vase clos un rôle bien assigné, qui permet de maintenir l’équilibre et de répondre aux besoins vitaux de tous (agriculture, énergie, santé). Chaque étage du silo est ainsi dédié spécifiquement à l’une de ces activités, maintenant sagement chacun à sa place. Mais lorsque l’un d’entre eux émet des doutes sur cette organisation… quelque peu totalitaire dirons-nous (!), il est gentiment envoyé dehors au « nettoyage » des capteurs, et meure de l’atmosphère toxique sous les yeux de ces concitoyens. Jusqu’au jour où Juliette devient le shérif des lieux et essaie de comprendre un peu ce qui se passe… J’adore les récits post-apocalyptiques, et nous en avons ici un bel exemple, avec cet univers gris et parfaitement organisé pour répondre au marasme. C’est ce que j’ai aimé, la cohérence de l’univers imaginé par Hugh Howey. Le personnage de Juliette ne m’a pas laissé indifférente, avec son enquête qui permet aux lecteurs de découvrir les dessous du silo. L’écriture est assez neutre, mais cela ne m’a pas posé de problème. Et comble du bonheur : j’ai découvert que c’était le premier tome d’une trilogie. Vite, la suite !!
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couverture de : Je suis une légende
Delphine A le Samedi 21-01-2023
J'ai lu "Je suis une légende" de Richard Matheson, et j'ai été un peu sous-tension, quelques fois... Robert Neville est le dernier homme : tous les autres sont soit morts de "la" pandémie, soit devenus des vampires, qui le tourmentent toutes les nuits, alors qu'il est barricadé dans sa maison. le jour, c'est lui qui les tue, alors qu'ils se cachent du soleil. Au portes de la folie et après une nuit éprouvante, il va prendre son destin en main et essayer de comprendre... Le film m'avait marqué, je me suis décidée à me lancer dans le roman de science-fiction, datant de 1954. L'écriture est simple mais efficace, et si la base est la même, le traitement est bien différent entre le livre et le film : moins spectaculaire, plus ancrée dans le réel (et c'est justement ça qui fait un peu peur). Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à "1984" de George Orwell, mais chut, je ne veux pas trop en dire... En tout cas pour moi qui ne suis pas une fan de SF à la base, une bonne surprise.
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couverture de : Des Fleurs pour algernon
Delphine A le Mercredi 01-05-2024
J’aime beaucoup la science-fiction des années 50. Le coté vintage sans doute, mais surtout une imagination débordante qui a posé les bases de bon nombre de nos références et réflexions en la matière. « Des fleurs pour Algernon » n’échappe pas à la règle, en illustrant un cas terrible : que se passe t’il dans la tête d’un homme attardé, rendu hyper-intelligent suite à une opération ? Et pire encore, que s’y passe t’il lorsqu’il réalise que tout cela n’est qu’éphémère et qu’il va tôt ou tard revenir à son état de départ ? Daniel Keyes a choisi la forme du journal de bord pour nous raconter cette histoire. L’écriture (et l’orthographe !) évolue ainsi tout au long du récit, le personnage de Charlie découvrant des sentiments qui lui étaient jusque là inconnus : l’amour bien sûr, mais aussi la colère et la honte. Tout son passé refait surface, et il le revit plus ou moins bien avec sa nouvelle intelligence. J’ai été marquée par la force de son désir pour Alice (on est dans les années 50 quand même !), et la fin m’a bien serré le cœur. Bref, pas mal.
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couverture de : Le messie de Dune
Delphine A le Mercredi 23-08-2023
Grosse déception pour moi que ce « Messie de Dune » : autant j’avais adoré le premier opus, autant celui-ci m’a globalement ennuyée. On retrouve pourtant quasi tous les personnages principaux de « Dune », sauf que maintenant Paul est le chef absolu et que ça lui pèse un peu. Normal, une sombre conspiration se monte pour l’éliminer… J’ai retrouvé dans ce livre tout ce que je reproche en général aux livres de science-fiction : une histoire remplie de termes inconnus, racontée comme si tout le monde était au courant de tout alors qu’en fait on y comprend rien. Mais ce qui m’a particulièrement ennuyée, c’est cet aspect religieux/mystique qui est donné au personnage de Paul ainsi qu’à sa sœur : cela ne m’intéresse absolument pas. Bref, vous l’aurez compris, je passe mon tour pour la suite de la série.
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couverture de : DUNE
Delphine A le Lundi 07-03-2022
« Dune » : le film de Denis Villeneuve m’avait transportée, le livre de Frank Herbert m’a fait terminer le voyage. J’avais laissé Paul et sa mère aux mains des Fremens, peuple sauvage de la planète Arrakis, après que la maison des Atréides ait été trahie et exterminée par les Harkonnens. J’ai découvert grâce au livre la suite de leur histoire, et quelle suite ! Certains m’avaient prévenue que la lecture de ce livre pourrait être ennuyeuse, et bien pas du tout : je l’ai trouvé fluide et passionnante, longue certes, mais vue la densité de l’histoire ce n’est pas étonnant. On comprend par petites touches le monde complexe mais extraordinaire imaginé par Frank Herbert dans les années 60, et dont les thèmes résonnent encore davantage aujourd’hui : l’écologie et la préservation de l’eau, la mise à l’écart de l’intelligence des machines. C’est aussi un livre très politique, où chaque protagoniste joue avec stratégie une partie de poker géante dont nombreux ne s’en sortiront pas indemnes. Bref j’ai adoré, mais le film y est pour beaucoup je pense aussi.
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