Je me demande bien ce qui est passé par la tête de ma belle-sœur lorsque qu'elle a choisi de m'offrir "Tout un été sans facebook" de Romain Puertolas...Bien sûr que je peux passer tout un été sans FB !!! Par contre pour le lieutenant Agatha Crispies, c'est plus difficile : elle vient d'être mutée dans le fin fond du Colorado, là où rien ne passe, ni téléphone, ni internet, et pour une new-yorkaise fan de donuts au chocolat, c'est dur à avaler (l'absence de réseau, pas les donuts). Il n'y a même pas de criminalité dans son bled, alors elle est obligée de tuer le temps entre son club de lecture qui peine à recruter, les séances de bronzette au bord du lac, et les donuts au chocolat. Jusqu'au jour où enfin !, un crime atroce est commis... Zéro prise de tête avec ce livre idéal pour les vacances, qui vous arrachera de bon cœur un sourire à la minute sans jamais vous prendre la tête. On suit l'enquête d'Agatha avec plaisir, mais l'objectif est surtout de nous divertir avec un tas de références et de réflexions sur notre époque. Bref, vous l'aurez compris, pas le futur prix Goncourt, mais un chouette moment de détente.

Un roman où les personnages sont particulièrement attachants, brossés avec tendresse et beaucoup d'humour par le narrateur. Mélanie L.

Quel bel album que ce "Monet - Nomade de la lumière", du duo Efa & Rubio ! Déjà rien qu'avec la magnifique couverture on rentre directement dans l'univers du célèbre peintre : celui-ci au crépuscule de son existence subit une opération chirurgicale des yeux et se remémore alors toute sa vie, dont les difficultés qu'il a eu à affronter pour devenir peintre et être reconnu. La bonne idée est d'avoir inclus des tableaux célèbres dans les planches, qui sont autant d'indices expliqués à la fin de l'ouvrage. Après on n'a qu'une envie, celle de rentrer dans un musée et d'aller voir ses tableaux ! Beau travail également sur les couleurs. Bref, un bel album.

Voilà un petit livre à mettre entre toutes les mains ! Ce manifeste est une mine de conseils élémentaires pour faire de nos filles des personnes émancipées et libres. A lire d'urgence. MAB.

J’aime beaucoup la série « Departement V » de Jussi Adler-Olsen : on y suit l’improbable service de police de Copenhague chargé de la résolution des cold-cases et dirigé par Carl Morck, policier dont l’expérience n’a d’égale que son aigreur. Il est pour cela accompagné d’Hassad, réfugié syrien au passé nébuleux, de Rose, punk aux cheveux à la couleur changeante, et de Gordon, gringalet incapable de faire quoi que ce soit de ses dix doigts. Improbable je vous ai dit ! Chaque livre nous emmène dans une enquête différente, avec en toile de fond les amours et traumas des uns et des autres. Mais quelle déception que ce 7ème tome ! L’enquête (le meurtre d’une vieille dame qui rappelle étrangement celui d’une jeune femme 20 ans auparavant) est loin d’être passionnante. C’est peu de dire que les personnages sont caricaturaux, je ne sais pas ce que l’auteur a voulu faire passer comme message avec ces bimbos tellement écervelées et stupides qu’elles en sont improbables. Et que c’est long !!! Même si on en apprend un peu plus sur Rose et ses traumatismes, 650 pages pour cela c’est quand même beaucoup ! Bref, vraiment pas le meilleur de la série, mais je vais persévérée quand même.

Approche originale d'une remise en question, d'une prise de conscience dans des circonstances exceptionnelles et étonnantes du personnage principal, dans un coma où il n'est pas censé entendre ce qui se passe autour de lui.. J'ai beaucoup aimé!

Bruce Lee…il y a bien longtemps que je n’avais pas vu un de ses films et la magie opère toujours autant ! Certes le personnage qu’il incarne dans La Fureur de Dragon, Tang Lung, est un peu caricatural, mais on passe outre et on se régale de ses combats réglés au millimètre, chorégraphiés à la perfection (même les bruits de chats de Bruce Lee font partie intégrante du combat), sans parler de l’athlète surdoué. Un mot tout de même sur l’histoire : Tang est appelé en Italie pour aider sa famille, victime de racket. Grâce à ses talents de combat, il gêne les malfrats qui sont contraints d’embaucher un champion d’art martial, joué par Chuck Norris, pour se débarrasser de lui. L’art du kung-fu est porté à la perfection lors de ce célèbre combat final dans le Colisée de Rome. Dans cette troisième œuvre majeure de Bruce Lee, il est à la fois le personnage principal, le scénariste, mais aussi réalisateur et producteur. Ce film peut évoquer parfois une comédie (le méchant efféminé, le manque de tact de Tang, la découverte de certaines mœurs italiennes…) mais le dernier rebondissement de l’histoire a ce côté sombre et tragique dont Bruce Lee ne peut se départir. A noter : cette version est remasterisée et intégrale (on y voit des scènes jusqu’alors coupées par le distributeur français René Château). Attention, après visionnage, les enfants ont une fâcheuse tendance à vouloir imiter Bruce Lee, poussez les meubles ! Un gros coup de cœur. MAB.

Dernier tome de la série des "Joséphine" de Pénélope Bagieu, cet album est à mon sens le meilleur. On y voit l'éternelle célibataire se mettre à la vie de couple, et c'est souvent drôle et pertinent. Dommage que ça s'arrête là, j'aurais bien voir Joséphine en jeune maman !

Dans ce second tome, Joséphine est encore et toujours à la recherche de l'amour, et fait encore et toujours des bourdes pas possibles :  craquer dans une boutique de luxe, sortir avec un homme marié, être de mauvaise foi avec sa stagiaire... L'album est je trouve encore plus drôle que le précédent. J'ai hâte qu'elle tombe amoureuse et découvre les petits plaisirs/travers de la vie de couple ! Bref, une petite bouffée de fraîcheur qui fait drôlement du bien en ce moment.

"Joséphine", c'est la girl next door sympa, trentenaire et célibataire, avec un léger surpoids au niveau des fesses et une bande d'amis à toute épreuve. Et que cherche t'elle ? Ben l'amour évidemment !!! Si ce schéma a été vu, revu et re-revu, Pénélope Bagieu a le mérite de lui donner du peps et de la couleur. On sourit aux bourdes de Joséphine pour trouver l'âme sœur, et on arrive vite à la fin de l'album en pensant "déjà ?". Vite, la suite !