Liste des commentaires
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L'adieu aux armes
le Samedi 12-05-2012
Après pas mal d'hésitations, j'ai finalement trouvé ce livre fort. D'après ce que j'ai compris, l'auteur s'est inspiré de sa propre expérience de soldat pour raconter celle de cet ambulancier américain envoyé sur le front italien durant la 1ère guerre mondiale, et qui malgré lui tombe amoureux d'une jolie infirmière anglaise. Ce qui m'a gêné ce sont les dialogues pas du tout réels entre les personnages: personne ne parle comme ça ! On ne sait pas s'ils plaisantent ou pas, s'il y a de l'ironie dedans, bref, ça casse un peu le récit, qui lui s'avère vite passionnant. La fin du roman m'a quant à elle glacé le sang, et évoqué malgré elle de tristes souvenirs.DD78
le Samedi 12-05-2012
Après pas mal d'hésitations, j'ai finalement trouvé ce livre fort. D'après ce que j'ai compris, l'auteur s'est inspiré de sa propre expérience de soldat pour raconter celle de cet ambulancier américain envoyé sur le front italien durant la 1ère guerre mondiale, et qui malgré lui tombe amoureux d'une jolie infirmière anglaise. Ce qui m'a gêné ce sont les dialogues pas du tout réels entre les personnages: personne ne parle comme ça ! On ne sait pas s'ils plaisantent ou pas, s'il y a de l'ironie dedans, bref, ça casse un peu le récit, qui lui s'avère vite passionnant. La fin du roman m'a quant à elle glacé le sang, et évoqué malgré elle de tristes souvenirs.DD78
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Les Rois maudits 7
Delphine A le Mercredi 22-01-2025
Snif, ça y est, « Les rois maudits », c’est fini pour moi !! J’ai adoré cette saga qui m’a plongée pendant quelques années (oui, je suis du genre à faire durer le plaisir plutôt qu’à m’enquiller toute une série d’un coup !), bref, qui m’a plongée disais je dans les dernières années du règne des Capétiens et dans l’avènement de celui des Valois, même si j’avoue que j’ai eu plus de mal avec ce septième et dernier tome.
Changement de style de narration, cette fois-ci c’est le cardinal de Périgord qui nous raconte pendant un looong voyage les évènements ayant engendrés la guerre de cent ans. Il est donc un peu plus difficile pour le lecteur de s’y retrouver entre ces Jean, Edouard et autres Philippe de France et Navarre (c’est le cas de le dire !) qui jouent au jeu du trône de France. L’ensemble n’en est pas moins intéressant, voire palpitant lorsque le roi de France livre bataille à Maupertuis contre les anglais.
Bref, snif et trop bien !
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Les Rois maudits 6
Delphine A le Mercredi 11-10-2023
« Le lis et le lion », sixième tome de la saga « Les rois maudits » de Maurice Druon, nous explique cette fois-ci l’accession au trône de France de la famille de Valois, ainsi que les circonstances du début de la guerre de 100 ans. On y retrouve tous les personnages des livres précédents, et il est vraiment impressionnant de constater que tant de drames/trahisons/alliances ont pu se dérouler autour des mêmes protagonistes dans une période relativement courte !
Ici l’imposant Robert d’Artois profite de la mort du dernier fils de Philippe le Bel pour mettre son cousin et ami Philippe de Valois sur le trône. Il espère ainsi pouvoir récupérer à moyen terme son comté, usurpé depuis des années par sa tante Mahaut, et à laquelle il voue une haine sans nom (il faut bien avouer que c’est réciproque, vu qu’il a fait assassiner l’une de ses filles et mise en prison l’autre, mais bon, à revoir dans les tomes précédents !). Bref, c’est la fin des Capétiens. Quoi que, il y a bien Edouard III, roi d’Angleterre, et fils d’Isabelle de France, qui serait un prétendant légitime, mais on ne va quand même pas mettre un anglais à la tête du royaume, non ?
J’ai trouvé que ce tome-ci avait un peu de mal à démarrer, mais par contre une fois que c’est parti, c’est intrigues et coups bas à gogo ! Maurice Druon est vraiment fasciné par le personnage de Robert d’Artois, il en fait un ogre fantasque et démesuré à qui rien de résiste, sauf peut-être une flèche bretonne… En tout cas ce livre est un vrai régal pour qui aime l’histoire de France et le Moyen-Age, je recommande chaudement.
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Les Rois maudits 5
Delphine A le Dimanche 19-06-2022
Cinquième tome de la série « Les rois maudits », « La louve de France » tient toutes ses promesses : intrigues et coups bas à la cour de France au XIVème siècle. Sauf que cette fois-ci, l’Angleterre rentre dans la danse, à travers le personnage d’Isabelle, fille de Philippe Le Bel, et accessoirement malheureuse épouse du roi Edouard II. Celui-ci préfère en effet les jeunes éphèbes à sa pourtant magnifique femme, qu’il aimerait d’ailleurs à l’occasion voir disparaitre. Isabelle saisit le premier prétexte pour venir se réfugier en France chez son frère Charles IV, devenu roi à la mort du Philippe du tome précédent (vous suivez ?). Elle retrouve alors le baron Mortimer, lui aussi exilé, avec lequel elle va préparer sa vengeance…
Trop trop bien, on continue dans les intrigues et les manigances avec lesquelles chacun essaie de tirer son épingle du jeu, et surtout rester en vie. Les faits relatés, mêmes s’ils sont romancés, restent incroyables, et font preuve d’une terrible cruauté. Bref, vivement le tome 6 !
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Les Rois maudits 2
le Vendredi 27-12-2019
Je continue ma découverte du Moyen-age et de la dynastie des Capétiens avec le second tome de la saga "Les rois maudits" de Maurice Druon, "La reine étranglée". Nous sommes en 1314, et Philippe le Bel vient de mourir. Après quelques jours de deuil, son fils aîné prend la tête du royaume, mais pas de bol pour ce dernier, c'est loin d'être le plus brillant des descendants : indécis, influençable et colérique, il est surnommé Louis le Hutin (celui qui cherche querelle). Les anciens conseillers de son père tentent alors chacun de leur côté de le manipuler pour servir au mieux leurs intérêts personnels, pendant que son épouse croupie en prison pour adultère...
Honnêtement, après lecture de ce second tome, on se dit que George Martin n'a vraiment rien inventé ! Les intrigues de nos capétiens n'ont rien â envier à celles du royaume des 7 couronnes, hors dragons bien entendu. Par contre petit bémol sur le titre qui en dévoile trop, mais bon, c'était trop bien quand même !
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La Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules
le Samedi 26-10-2013
J'ai lu "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules", et je m'y suis retrouvée, parfois... Ce tout petit livre de Philippe Delerm est un concentré de bonnes choses: il liste en effet les petits bonheurs qui font notre quotidien, sublimant des moments de notre vie que l'on peut trouver au premier abord sans intérêt, mais qui sous la plume de l'auteur se révèlent être des trésors de petits bonheurs. On se retrouve dans certains (lire à la plage, le paquet de gâteaux du dimanche matin), beaucoup moins dans d'autres, choc des générations oblige. Mon seul reproche est que l'ensemble est terriblement empreint de nostalgie, ce qui gâche un peu le plaisir. Les petits bonheurs, on les veut aujourd'hui !DD78
le Samedi 26-10-2013
J'ai lu "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules", et je m'y suis retrouvée, parfois... Ce tout petit livre de Philippe Delerm est un concentré de bonnes choses: il liste en effet les petits bonheurs qui font notre quotidien, sublimant des moments de notre vie que l'on peut trouver au premier abord sans intérêt, mais qui sous la plume de l'auteur se révèlent être des trésors de petits bonheurs. On se retrouve dans certains (lire à la plage, le paquet de gâteaux du dimanche matin), beaucoup moins dans d'autres, choc des générations oblige. Mon seul reproche est que l'ensemble est terriblement empreint de nostalgie, ce qui gâche un peu le plaisir. Les petits bonheurs, on les veut aujourd'hui !DD78
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1984
le Dimanche 24-11-2013
J'ai beaucoup aimé, même si aimé n'est peut-être pas le terme le plus adéquat. Winston est un petit bureaucrate dans une société totalitaire absolument effrayante: tout être est continuellement sous surveillance, et ne doit montrer aucun sentiment, si ce n'est la haine de l'ennemi et le dévouement au parti. Mais Winston sent bien qu'il n'en a pas toujours été ainsi, et secrètement, au fond de lui-même, se forge sa propre haine, celle envers le parti. Jusqu'au jour où il va rencontrer Julia, et se dévoiler plus qu'il ne le devrait... Et bien oui, je ne l'avais jamais lu, il faut dire que je n'ai jamais été trop fan de romans de SF et d'anticipation. J'avais peur ici de me retrouver devant un texte hermétique, trop porté sur son idéologie et sur ce qu'il avait à démontrer. Et bien pas du tout, c'est un vrai roman, accessible, mais surtout glaçant dans son contenu. Winston se retrouve broyé par un système sans issue, et cela fait vraiment peur. Et réfléchir...DD78
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Rouge Brésil T 1
le Samedi 11-12-2021
super
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Mademoiselle LIBERTE
le Mercredi 11-10-2017
Catherine L. le 11/10/2017
Ce livre ne ressemble à aucun autre. Déroutant au début on se laisse prendre par l'histoire
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Des Fleurs pour algernon
Delphine A le Mercredi 01-05-2024
J’aime beaucoup la science-fiction des années 50. Le coté vintage sans doute, mais surtout une imagination débordante qui a posé les bases de bon nombre de nos références et réflexions en la matière. « Des fleurs pour Algernon » n’échappe pas à la règle, en illustrant un cas terrible : que se passe t’il dans la tête d’un homme attardé, rendu hyper-intelligent suite à une opération ? Et pire encore, que s’y passe t’il lorsqu’il réalise que tout cela n’est qu’éphémère et qu’il va tôt ou tard revenir à son état de départ ?
Daniel Keyes a choisi la forme du journal de bord pour nous raconter cette histoire. L’écriture (et l’orthographe !) évolue ainsi tout au long du récit, le personnage de Charlie découvrant des sentiments qui lui étaient jusque là inconnus : l’amour bien sûr, mais aussi la colère et la honte. Tout son passé refait surface, et il le revit plus ou moins bien avec sa nouvelle intelligence. J’ai été marquée par la force de son désir pour Alice (on est dans les années 50 quand même !), et la fin m’a bien serré le cœur.
Bref, pas mal.
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