Liste des commentaires
couverture de : Il était 2 fois dans l'Ouest
le Samedi 15-12-2018
j'ai bien aimé ce livre, car il est bien écrit et l'intrigue est intéressante.
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couverture de : Cadavres chinois à Houston
Delphine A le Mercredi 07-04-2021
4ème tome de la série chinoise de Peter May, « Cadavres chinois à Houston », malgré son titre bien pourri, est un assez bon cru. Il a le mérite de cette fois-ci inverser les rôles et ainsi placer nos protagonistes sur le sol US, en plein cœur du Texas en plus, on peut difficilement faire plus ricain ! Notre chère Elisabeth tente donc de refaire sa vie loin de son Li (ah ah) en prenant un nouveau poste à l’université de Houston. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que de son côté le bel inspecteur a demandé sa mutation à l’ambassade chinoise de Washington, dans l’espoir de la retrouver. Bon, Houston-Washington, ce n’est pas franchement la porte à côté, ça doit être pour cela qu’il n’a jamais franchi le pas. Quoi qu’il en soit, vous me voyez venir avec mes gros sabots, figurez-vous qu’une cinquantaine de clandestins chinois sont retrouvés morts dans un camion à la frontière mexicaine, qu’Elisabeth est amenée à réaliser les autopsies, et que Li vient mener l’enquête pour le gouvernement chinois. Ces deux-là se retrouvent donc, et doivent affronter ensemble le spectre d’une pandémie mondiale… Pourtant écrite en 2002, l’intrigue est terriblement d’actualité et résonne tristement auprès du lecteur de 2021. Je vous rassure, ici tout est bien qui finit bien, et on aura même passé un bon moment de lecture, avec en plus un twist final qui nous fera lire (bientôt) le tome suivant ! Bref, j'aime bien Peter May.
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couverture de : Drôle de fille
le Samedi 31-10-2015
Lune et Victoire, toutes les deux en CE2, sont de véritables amies malgré des vies bien opposées. Victoire, fille unique, est élevée comme une princesse dans un bel environnement sain. Lune, elle, subit ses deux sœurs adolescentes qui fument et font la fête. Sa mère, quand à elle, travaille sans relâche. Lune qui est optimiste est une fille dégourdie, joyeuse et inventive Elle se confectionne un superbe déguisement de sorcière pour aller à l’anniversaire de Victoire…La fête aurait était parfaite si elle n’avait pas été si intimidée quand le beau Alexandre de CM1 lui a parlé…. Un joli livre sur l’amitié et la différence. Il n’est pas facile de grandir dans un monde et un environnement formaté. Heureusement, même, si elle a été un peu cabossée par des chipies le lendemain à l’école, Lune en ressort encore plus forte. Une histoire qui met en avant la force et la beauté des sentiments. A partir de 7 ans
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couverture de : Cap au sud !
Delphine A le Mercredi 27-11-2024
J'adore le graphisme de Jordi Lafebre et les scénarios de Zidrou, alors boum ! Je me lance dans leur série "Les beaux étés". Nous sommes dans ces années 70 aujourd'hui si nostalgiques, où tout paraissait si simple... même de partir en famille de Belgique dans l'auto familiale (et un joyeux bordel soit dit en passant), cap au sud vers le soleil. Mais la vie réserve parfois des imprévus... Le décor est planté, les personnages sont attachants, c'est tendre et gai comme l'enfance, bref ça fait du bien. Vivement les prochaines vacances !
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couverture de : La maladroite
le Mercredi 18-05-2016
Lorsque nous commençons la lecture de ce livre, nous rencontrons une institutrice qui est atterrée après la disparition d'une petite fille, qu'elle connaît puisqu'elle l'a eu dans sa classe. Cette petite fille de 8 ans, prénommée Diana n'a, pour elle, pas disparue...pour elle, cette petite est déjà morte, tuée par les coups de ses parents. A travers les témoignages de personnes l'ayant côtoyées , une rétrospective de la vie de Diana est narrée: sa naissance, la relation qu'elle entretient avec sa famille, sa scolarité et les liens qu'elle tisse avec les autres. Sentiment d'impuissance, laxisme, volonté de se battre contre l'impensable, colère et tristesse, voici les émotions qui jaillissent des témoignages des instituteurs, directeurs d'école, gendarmes, médecin scolaire et assistants sociaux... Nombreux sont les témoins mais la difficulté de poser des mots et de signaler est bien présente, surtout quand la petite fille reste silencieuse. La machine reste difficile à mettre en route et les incidences seront lourdes... La lecture de ce livre est rapide mais ne vous laissera pas indemne si vous êtes sensible aux causes liées à l'enfance. En effet, si la maltraitance est abordée dans un premier temps avec beaucoup de pudeur, plus on avance et plus l'insupportable prend de place. Se mélangent alors la révolte, la colère, l'incompréhension face au laxisme de certains acteurs. La complexité de la maltraitance est pointée du doigt par l'auteur, qui nous met face au silence des témoins, qui, certains contre leur gré, ont permis à la situation de perdurer. Ce livre m'a beaucoup touché et dénonce la maltraitance, le laxisme des autorités et les conséquences du silence lorsque de tels actes ne sont pas dénoncés. Je conseille cette lecture malgré le thème difficile.
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le Lundi 18-01-2016
Sujet très dérangeant ( la maltraitance des enfants) qu'aborde ce livre bouleversant, intense,superbe, révoltant que j'ai lu d'une traite le souffle coupé. L'auteur fait preuve d'une très grande sobriété dans la relation des sévices vécus par Diana : mots justes, sans pathos qui pourtant donnent la mesure de son indignation. Roman choral où différents protagonistes prennent la parole : parents,frère, grand-mère, tante, institutrice, juge, policiers...qui n'ont rien pu, voulu faire afin d'éviter le drame . Ce roman nous renvoie à notre propre questionnement : quelles seraient nos propres réactions face à ce problème? Ce roman m'a beaucoup touchée . JL
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couverture de : Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers
le Mardi 27-10-2015
J'ai beaucoup aimé cette lecture. Nous rencontrons Aristote, surnommé Ari, 15 ans et vivant avec sa maman, professeur et son père, ancien soldat ayant combattu au Vietnam. Ari a également des soeurs et un frère, plus âgé, qui est en prison. Ce sujet est tabou. Ce frère semble inexistant: pas de photos, pas de discussions à la maison et cela fait beaucoup de peine à Ari, qui se cherche comme tout adolescent et aurait probablement aimé avoir un modèle pour grandir et se trouver. Ari aimerait pouvoir échanger avec ses parents sans gêne, en effet, son père cache ses douleurs de guerre par des silences et sa maman se terre dans son rôle de maîtresse de maison pour éviter de confier les siennes. Un jour à la piscine, il rencontre Dante, adolescent du même âge. Il est tout l'inverse de lui:quand Ari est en colère, Dante sourit, quand Ari se rebelle, Dante, lui est sensible. Dante a une excellente relation avec ses parents, les émotions s'expriment et le partage est omniprésent. Dante est fils unique. Au fil des contacts, ils vont devenir amis et Ari trouve en Dante un véritable allié. Tous les deux veulent répondre à toutes les questions que l'univers leur pose et lorsqu'ils ne sont pas ensemble, éloignés géographiquement, ils s'écrivent et s'interrogent l'un, l'autre, sur leurs pensées. Un lien très fort naît entre eux sans que Ari soit en mesure de l'expliquer. Il se mettra même en danger pour sauver Dante d'un accident malheureux. Ce livre est très bien écrit, l'auteur se met réellement dans la peau d'adolescents pour raconter son histoire. Certains passages sont poétiques, d'autres plus concrets. Nous sommes partagés entre le rire, la stupeur notamment lors d'un passage, la tendresse et l'instinct de protection envers ces deux garçons. Quelque chose m'a manqué pour créer le coup de coeur en moi, toutefois. Je pense que je m'attendais à plus de poésie, peut-être un style un peu moins jeunesse mais l'histoire d'Aristote et Dante reste belle, sincère et juste. Ce livre est donc une belle découverte.
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couverture de : Une jeunesse au Moyen-Orient (1984-1985)
Delphine A le Samedi 12-12-2020
Second tome du récit autobiographique de l'auteur, l'album "L'arabe du futur 2" est de nouveau une belle réussite. Le petit Ryad vit désormais avec ses parents et son petit frère dans la Syrie d'Afez al Assad. Et grande étape pour lui (et pour nous aussi par la même occasion) : il rentre à école. La peinture qu'il nous en fait est assez hallucinante, entre une maitresse voilée en talons aiguilles, des petits camarades assez odorants (!), et le poids sidérant de la religion. Ah oui, il y a aussi le poids du bâton qui sanctionne lourdement les bavards... Bref, toujours ce ton enfantin et léger pour évoquer des sujets graves, très graves même, et pour nous apprendre plein de choses sur cette société inconnue. Avec en prime une visite de Palmyre, ville-vestiges tristement célèbre aujourd'hui.
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couverture de : Petits plats de résistance
le Vendredi 08-01-2016
Coup de cœur de la rentrée littéraire. Une employée de Pôle emploi n'a pas l'intention de moisir au milieu de ses "clients" qu'elle cerne au demeurant fort bien. Enfin elle le croyait jusqu'au moment ou l'un d'eux se révèle plus intéressant... Dès ce moment, plus rien ne pourra l'arrêter dans ses projets ! Un récit subjectif, par plusieurs témoins. Chacun doit s'affirmer et cherche sa voie, le tout raconté sur un ton caustique du plus bel effet ! Des personnages féminins intéressants ;)
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couverture de : Le Livre des Baltimore
le Mercredi 28-09-2016
Après avoir beaucoup aimé "la vérité sur l'affaire Harry Québert", je me suis lancée dans le nouvel opus de Joël Dicker, "le livre des Baltimore". On y retrouve le personnage de l'écrivain Marcus Goldman, qui cette fois-ci nous dévoile son enfance dans une famille pas tout à fait comme les autres, auprès de ses parents, vivant dans une banlieue banale du New-Jersey, mais surtout auprès de son oncle et sa tante, membres de la riche société de Baltimore. Week-ends là-bas, vacances dans les Hamptons et à Miami, il partage ainsi les 400 coups avec son cousin Hillel et son frère adoptif Woody. Tout ça jusqu'à ce que le drame ne se produise... Malgré ses nombreux défauts, j'ai beaucoup aimé ce roman : le récit de cette "plus qu'amitié" à la vie à la mort entre les 3 garçons m'a touchée, rempli de détails et d'anecdotes la rendant presque palpable ; l'ambiance américaine que l'on trouvait déjà dans "La vérité..." ; et puis ce mystérieux drame que l'on voit peu à peu se dessiner. Par contre le dernier tiers du livre peut paraitre quelque peu longuet, les sentiments un peu mielleux et peu crédibles si l'on prend un peu de recul. Mais qu'importe, je l'ai dévoré !
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couverture de : Les gens dans l'enveloppe
le Samedi 23-01-2016
Un vrai coup de cœur .Le concept m'a séduite immédiatement : l'idée de départ me semblait originale, neuve, un peu folle pourtant et j'ai voulu voir ... A partir d'un lot de photos familiales et anonymes achetées sur internet, l'auteur construit un roman.Cela aurait pu s’arrêter là, mais la formation journalistique d' Isabelle Monnin lui donne envie de mener "l'enquête" sur les " gens dans l'enveloppe " tels qu'elle les a appréhendés la toute première fois et qui sait peut être les rencontrer. La réalité rejoint la fiction dans ce 2° volet . En prime des chansons d'Alex Beaupain dans un 3° volet . Super !
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