« Tess d’Urberville » est surtout connu pour son adaptation de Roman Polanski avec Nastassja Kinski dans le rôle-titre. Il est d’ailleurs difficile de ne pas penser à cette dernière lorsque l’on lit le roman original de Thomas Hardy. Cependant autant je me rappelais bien de certaines scènes, autant je ne me souvenais pas du tout de l’histoire. Ça tombe bien, j’ai réparé cela pendant mes dernières vacances ! Tess est donc une jeune paysanne de la campagne anglaise du XIXème siècle, bien plus sérieuse que ses parents. Lorsque ces derniers décident de l’envoyer chez de riches parents récemment retrouvés, elle s’y résout à contrecœur. Son intuition ne l’a pas trompée : son cousin Alec devient vite obsédé par sa beauté et se met à la harceler… Dans le contexte actuel de revendications féminines, j’ai trouvé que ce célèbre classique prenait toute son ampleur, nous rappelant la triste condition des femmes il n’y a au final pas si longtemps. Le personnage de Tess est tellement rempli de pureté et d’abnégation que les épreuves qu’elles traversent la touchent encore davantage. Et elle va en traverser des épreuves au cours du livre, Thomas Hardy ayant semble-t-il pris un malin plaisir à la malmener pour illustrer au mieux son propos. Par contre j’ai trouvé l’ensemble un peu long, sauf dans les dernières pages où les choses s’accélèrent. Mais je vais quand même continuer dans les prochains mois ma découverte de cet auteur anglais, j’aime bien cette ambiance. Attention, le livre de la médiathèque est une version abrégée.

"Je me sens bien et me rends compte que ma culotte est parfaitement en place. De la musique et la bonne culotte... Ça tient à peu de chose, le bonheur !" Quand on est mal dans sa peau, qu'on ne sait pas quoi faire de ses mains, parfois il suffit de montrer ce qu'on aime faire ! Et les autres ne sont pas parfaits non plus ;)

Ce livre est adapté pour les enfants en fin de maternelle et début du primaire.

très bonne histoire. je n'ai lâché ce roman qu'a la fin.

très bon livre... avec des personnages atypiques. Je vous conseille vivement ce livre que j'ai adoré

Un roman court, entre horreur et science fiction, et vraiment très passionnant. Difficile de le résumer sans dévoiler l'intrigue, donc je dirais juste qu'il s'agit d'une jeune fille qui doit se battre pour survivre...

J’adore la saga « Histoires des Jean-Quelque-Chose » de Jean-Philippe Arrou-Vignod : ce dernier y raconte son enfance dans une famille nombreuse des années 60, entre un père médecin militaire mais un peu dans la lune, une mère douce et patiente, et cinq autres frangins aux oreilles décollées qui s’appellent tous comme lui Jean-Quelque-Chose. J’en ai d’ailleurs eu un comme directeur i y a quelques années, mais chut… « Un petit pois pour six » est le septième et dernier tome de la série, et il n’échappe pas à la règle : j’ai adoré. Un peu comme une madeleine de Proust à la sauce petit Nicolas, le livre décrit une époque et une société révolues, à cheval entre l’après-guerre et les beatniks. C’est drôle, frais, bon-enfant, et tellement tendre ! C’est taggé lecture jeunesse, et alors ? Régalez-vous aussi !

« Les pestiférés » raconte une histoire vraiment extraordinaire : celle des habitants d’un quartier de Marseille qui, lors de la grande épidémie de peste du début du XVIIIème, se sont délibérément faits passer pour morts afin de ne pas être envahis par ceux fuyant la ville. Ils s’étaient ainsi organisés en communauté autonome, vivant quasi-librement alors que la mort régnait tout autour d’eux. Mais elle finira par les rattraper bien des années plus tard d’une toute autre manière… Je n’avais jamais entendu parler de cette histoire, tirée d’une nouvelle inachevée de Marcel Pagnol : elle est vraiment incroyable, et pleine de leçons sur la nature humaine. L’album prend le temps de nous la raconter et nous remettant bien dans le royal contexte de l’époque, et c’est vraiment passionnant. Coup de cœur !

Eren et ses compagnons des Brigades Spéciales ont réussi leur coup de force à Revelio : apporter le chaos, et surtout ramener Sieg, le demi-frère d’Eren et accessoirement le détenteur du titan Bestial, sur l’île du paradis. Nos héros sont maintenant en mesure de déclencher le Grand Terrassement, qui libérera les titans contenus dans les murailles protectrices, mais détruira également tout sur son passage. Alors forcément, le reste du monde se ligue un peu contre eux… Finie l’action, on est ici dans un tome axé sur la politique et les manipulations : le pouvoir sur l’île sera-t-il ainsi remis en cause ? Pour moi pas le volume le plus passionnant.

J'ai testé 2 semaines de menu printanier. Il m'a fallu plus de temps que prévu mais au final quand le soir je n'avais plus qu'a sortir mon repas tout prêt ou presque prêt c'était un vrai bonheur !

« La horde du contrevent » est un livre qui se mérite : en effet pendant plus de 700 pages le lecteur est amené à suivre la troupe constituée de Golgoth, Sov, Caracole et vingt autres hordiers dans leur quête vers l’extrême-amont, destination finale qui leur permettrait de découvrir l’origine des vents perpétuels et quelques fois mortels qui balaient le monde. L’univers créé par Alain Damasio est dantesque : quelle imagination !!! Que ce soient les concepts aérodynamiques sur lesquels reposent toute la trame, les épreuves que vont rencontrer nos héros, voire le vocabulaire même, il réussit un tour de force imaginatif qui force le respect (en tout cas le mien !). C’est un livre surprenant à plus d’un titre, on ne sait jamais ce que l’auteur va bien pouvoir inventer, mais pourtant tout est d’une cohérence impressionnante. J’ai eu un peu peur au début de l’effet science-fiction « je parle de trucs que personne ne comprend mais on fait comme si tout le monde savait de quoi je parle », mais au final Damasio arrive par petites touches à nous faire rentrer dedans et à trouver tout naturel qu’une vingtaine de gugusses se retrouvent face à des entités faites de vent. Bref, un livre qui ne ressemble à aucun autre dont je comprends le succès, et que je vous recommande chaudement.